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Les Aventures Fantastiques de Roberto 
 
 
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ROBERTO VOUS...

 

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APPELLATION D'ORIGINE INCONTROLEE

PROTECTION SACD (Société des Auteur Compositeurs Dramatiques) - dépôt d'enregistrement 
 
 
 
Titre : 
 
Les Aventures Fantastiques de Roberto 
 
 
Dans 
 
« Appellation d'Origine Incontrôlée » 
12-ième EPISODE 
 
 
 
Roberto (sous les traits d'Emilio le Baladin) 
Le Comte De la Bouche-En-Biais 
Lucie De modestie 
Sylvestre 
Mademoiselle Roméo 
Jacqueline 
 
 
Lieu : Au Château de la Via Doré 
(village de Maison-Du-Bois Doré / Midi de la France) 
 
EPISODE 12 : « APPELLATION D'ORIGINE INCONTROLEE » (1999)  
Troisième partie de la pièce du même titre «Appellation d’origine incontrôlée  
(AOI) »  
Genre: Comédie 
Auteur : Casali Emillen 
 
 
PROTECTION SACD  
http://emiliencasali.populus.ch/ 
 
Contact : Emilien CASALI – (France) 
e-mail casali-emilien1@orange.fr 
 
 
PROLOGUE 
Roberto (sous les traits d'Emilio le Baladin) / Lucie De Modestie. 
 
Lundi Matin ... L'action se déroule dans la grande salle du Château de la Via Doré, situe sur les hauteurs de Maison-Du-Bois Doré... 
 
LUCIE, fait son entrée sur les épaules de Roberto; ce dernier est vêtu d'un habit moyenâgeux; il porte une cape bleu et un masque bleu sur le visage en forme de papillon à tâches dorées 
Oh oui ! Plus de sensation encore ! Toujours plus haut, plus haut, plus haut ! (Tous deux disparaissent dans la chambre)  
 
ROBERTO, ressurgit ensuite avec Lucie sur ses épaules 
Cela suffit, maintenant, vous pouvez descendre, Lucie ! 
 
LUCIE 
Encore un tour ! 
 
ROBERTO 
Là, vous dépassez les bornes ! (Il la dépose à terre) 
 
LUCIE 
Vous ne comptez pas partir maintenant, mon Emilio ?! 
 
ROBERTO 
Hélas, ma Lucie, le devoir m'attend ! 
 
LUCIE 
Vous ne voulez toujours pas me révéler votre véritable  
identité ?  
 
ROBERTO 
Quel importance ? 
 
LUCIE 
Vous préférez garder votre mystère. 
 
ROBERTO 
N'est-ce pas plus excitant ainsi ? 
 
LUCIE 
Certainement ... Certainement ... 
 
ROBERTO 
Quelque chose ne va pas ? 
 
LUCIE 
Pourquoi est-ce toujours dans un sens unique ? 
 
ROBERTO 
Je vous en prie, ne gâchons pas ces instants sublimes où nous nous balançons dans le ciel comme une tranche d'irréel !  
 
LUCIE 
Vraiment, je déteste la règle de ce jeu ! 
 
ROBERTO 
Eh bien soit, puisque vous le prenez ainsi, je m'en vais de ce pas vous donner un petit indice ... 
 
LUCIE 
Ce qui rajoutera du piment à notre idylle ! 
 
ROBERTO 
Pour tout vous dire, Lucie ... En dehors de mon métier de justicier de minuit qui défend la veuve, l'orphelin et tous les opprimés de la terre, j'ai une passion qui me dévore l'esprit au quotidien et qui ne fait que renforcer mon égocentrisme forcené, ainsi qu'une plastique irréprochable, tout en mettant en valeur mon talent insondable, mon génie, que sais-je encore ! ! Vous ne voyez pas ? 
 
LUCIE 
Vous êtes ministre de la culture !  
 
ROBERTO 
Pas tout à fait. 
 
LUCIE 
Vous êtes "Gogo Boy" ! 
 
ROBERTO 
C'est presque ça !  
 
LUCIE 
Ca y est, j'ai trouvé, vous êtes mannequin ! 
 
ROBERTO 
En vérité, je suis tragédien : « Je t'ai bien trop aimé pour ne point te haïr ! » 
 
LUCIE, s’agenouille 
« Que votre Seigneurie veut-elle dire ? » 
 
ROBERTO 
Sachez Lucie que le théâtre est un loisir que j'aime pratiquer de temps à autre. 
 
LUCIE, à genou 
Quelle force ! 
 
ROBERTO 
Cependant, je risque d'avoir un problème.  
 
LUCIE 
Ah oui ! Et lequel ? 
 
ROBERTO 
C'est sans importance. 
 
LUCIE 
Je peux peut-être vous être utile ? !  
 
ROBERTO 
Je ne crois pas. 
 
 
LUCIE 
Mais si, mais si !  
 
ROBERTO 
C'est à dire que je dois donner une représentation théâtrale dans la région tout prochainement, et que la comédienne qui était pressentie pour le rôle principal vient d'accoucher de triplés. 
 
LUCIE 
Je présume que vous lui cherchez une remplaçante. 
 
ROBERTO 
Et ce n'est pas tout ! Car figurez-vous que le lieu de répétition a été incendié lors d'une émeute « Anti IVG »! 
 
LUCIE 
Vous répétiez dans une clinique ?  
 
ROBERTO 
Que voulez-vous, il fallait bien aller au bout des répétitions !  
 
LUCIE 
Et si je vous fournissais la comédienne et le lieu ? 
 
ROBERTO 
C'est à dire que... 
 
LUCIE 
Et pourquoi pas ? (Elle l'entraîne vers la sortie)  
 
ROBERTO 
Où m'entraînez-vous ainsi ? 
 
LUCIE 
Allons finir cette conversation dehors, j'entends venir Monsieur le Comte !  
 
(Ils quittent les lieux rapidement) 
 
 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
----------- 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1 
 
SYLVESTRE / LE COMTE 
 
LE COMTE, fait son entrée, entraînant Sylvestre le facteur par l'oreille; le Comte est vêtu d'un peignoir et tient un canne en main; une bouteille de vin dépasse de sa poche 
Je ne vous permets plus de dire cela, Sylvestre !  
 
SYLVESTRE, porte une casquette jaune et un sac à dos 
Je n'ai jamais rien dit de tel, Monsieur le Comte ! 
 
LE COMTE 
Je commence à en avoir plus qu'assez de vos ragots de voisinage !  
 
SYLVESTRE 
Si vous me lâchez l'oreille, je vous explique tout en détaille.  
 
LE COMTE 
Vous reconnaissez vos actes, n'est-ce pas ? 
 
SYLVESTRE 
Une chose est certaine, c'est que je ne suis pas le seul à l'avoir vu frayer avec l'autre zouave de « Batman » ! 
 
LE COMTE 
Vous reconnaissez donc que c'est vrai ! 
 
SYLVESTRE 
Voyez-vous, Monsieur le Comte, je ne crois que ce que je vois.  
 
LE COMTE 
Je vous rappelle, Facteur, que Lucie et moi sommes fiancés depuis quelques heures seulement, et qu'il serait souhaitable pour vous, que ces bruits cessent de circuler dans tout le voisinage à partir de maintenant.  
 
 
 
SYLVESTRE 
En tous cas je peux vous assurer que son idylle avec l'autre zèbre ne date pas d'aujourd'hui. 
 
LE COMTE 
Vous m'avez mal compris, mon ami !?  
 
SYLVESTRE 
Après tout, il s'agit-là de vos affaires ! 
 
LE COMTE 
Exactement ! C'est pourquoi je vous prierais, dès lors, de bien vouloir rester discret à ce sujet. Il en va de mon honneur, n'est-ce pas ! Maintenant, dehors ! 
 
SYLVESTRE 
Mais avant cela, laissez-moi vous remettre ceci, Monsieur le Comte. 
 
LE COMTE 
De quoi s'agit-il ? 
 
SYLVESTRE 
Il s'agit de votre nouvelle carte de retrait bancaire. 
 
LE COMTE 
Je vous remercie, Facteur.  
(Il colle son nez sur la carte) 
 
SYLVESTRE 
« La Poste », c'est aussi un service à domicile ! 
 
LE COMTE 
Qu'attendez-vous pour reprendre votre tournée matinale, Monsieur le facteur ? 
 
SYLVESTRE 
Il y a un point que l'on a pas abordé, Monsieur le Comte.  
 
 
LE COMTE 
Je vous écoute. 
 
SYLVESTRE 
Vous savez ... il y a des petites sommes qui s'accumulent au fil du temps et qui finissent par devenir de grosses sommes en définitive...  
 
LE COMTE 
Soyez plus clair, Sylvestre ! 
 
SYLVESTRE 
C'est au sujet de petits emprunts que vous avez effectués ces derniers mois... 
 
LE COMTE 
Serais-je à découvert à la poste ? 
 
SYLVESTRE 
Disons que c'est plutôt moi qui suis à découvert.  
 
LE COMTE 
Que vous arrive-t-il, mon ami ? 
 
SYLVESTRE 
Déjà que ce n'est pas triste d'être facteur de nos jours, alors, s'il faut encore se ruiner pour tutti quanti ... je regrette... 
 
LE COMTE 
A propos, c'est bien cet après-midi que vous autres, postiers, êtes en grève ? 
 
SYLVESTRE 
Il est question de suppressions d'emplois à la Poste ! Je ne vous dis pas comme on va leur foutre le feu à tous ces blaireaux du gouvernement ! Ce n'est pas marqué "Privé" sur mon front ! 
 
 
 
LE COMTE 
Ah ! Si seulement je pouvais me rallier à votre cause, Monsieur Sylvestre ! 
 
SYLVESTRE 
C'est que vous le pouvez, Monsieur le Comte.  
 
LE COMTE 
Et comment ? 
 
SYLVESTRE 
Eh bien, en me rendant les six milles balles que vous me  
devez !  
 
LE COMTE 
Je vous dois quelque chose, Facteur ? 
 
SYLVESTRE 
Ce qui nous fait neuf cent treize Euros virgule Huit mille cinq cent quarante je ne sais trop quoi ! 
 
LE COMTE 
C'est une somme dérisoire en effet ! 
 
SYLVESTRE 
Sachez, Monsieur le Comte, que cette somme dérisoire, c'est le salaire que je perçois chaque mois. 
 
 
Fin de la Scène 1 
 
 
----------- 
 
 
ACTE 1 / Scène 2 
 
SYLVESTRE / LE COMTE / LUCIE 
 
LUCIE, entre 
Mon ami, je vous retrouve enfin ! 
 
LE COMTE 
Vous tombez bien, ma belle hirondelle, je vous cherchais partout !  
 
LUCIE 
Je m'en suis allée quérir la rosée du matin dans le vert pâturage. (Elle s'agenouille à ses pieds) 
 
LE COMTE 
Que diriez-vous si nous reprenions notre petit loisir récréatif, là où nous nous étions arrêtés tantôt ?  
(Il s'agenouille également) 
 
LUCIE 
C'est que l'objet de supplice a malheureusement disparu à mon réveil...  
 
LE COMTE, sort d'une sa poche un fouet et le lui remet 
Le voici, ce fouet, ma tendre déesse ! Je l'avais mis en lieu sûr, à l'abri de tous regards indiscrets. 
 
SYLVESTRE, après avoir chipé la bouteille au Comte 
Mes félicitations, les amoureux ! Alors, elles se fêtent dignement ces fiançailles ? 
 
LUCIE 
Mais par où êtes-vous entré, Monsieur Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE 
Je suis comme l'Ange Gabriel : « Et soudain j'apparus dans la clarté divine ! » 
 
 
LUCIE 
Vraiment ? 
 
SYLVESTRE 
Disons que depuis quelques temps, je prends des cours de téléportation avec un groupe d'extra-terrestre appartenant à la secte "Neptune" ! Maintenant, je me prends à imiter Monsieur "Batman" ! J'apparais où bon me semble au gré de ma fantaisie ! 
 
LE COMTE, lui arrache la bouteille des mains et l'entraîne vers la sortie 
Vous allez manquez votre manifestation, Sylvestre ! 
 
SYLVESTRE 
Et pour mes dérisoires Euros, Mister Comte, que fait-on ? 
 
LE COMTE 
Je vous ai vraiment emprunté cet argent, Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE 
Non, non, Monsieur le Comte, je l'ai inventé. 
 
LUCIE, donne un grand coup de fouet sur le sol 
Je commence à avoir des bourdonnements de partout, mon Cristounet ! 
 
LE COMTE 
Un instant, « my love », j'ai à m'entretenir avec Sylvestre. 
 
LUCIE 
Très bien. Je vais prendre un café à la cuisiner (Elle sort) 
 
SYLVESTRE 
Eh bien, "my dear", que fait-on ? 
 
LE COMTE 
Je présume que votre tournée matinale doit s'achever à l'Auberge de la Licorne, ce matin ? 
 
LE COMTE 
Dans ce cas, vous ferez savoir à l'aubergiste qu'il pense à me ravitailler avant le dîner de ce soir. 
 
SYLVESTRE 
Et pour ce qui est de mes dérisoire Euros ? 
 
LE COMTE 
Repassez plus tard, je verrai ce que je peux faire pour vous. Bonne journée, mon ami ! A nous deux, ma Lucie ! 
 
(Le Comte rentre dans la chambre) 
 
Fin de la Scène 2 
 
------------ 
 
ACTE 1 / Scène 3 
 
LUCIE / SYLVESTRE 
 
LUCIE, entre 
A nous deux, mon cristounet ! Mais où est passé, Monsieur le Comte, Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE 
Il est allé border les draps de votre lit. 
 
LUCIE 
Dites-moi, Sylvestre, puis-je vous demander un petit service ? 
 
SYLVESTRE 
C'est que je vais devoir me télé porter dans un autre lieu, Mademoiselle Lucie. 
 
LUCIE 
Je suppose que vous vous rendez à l'Auberge de la Licorne !? 
 
SYLVESTRE 
Vous supposez bien, Mademoiselle ! 
LUCIE 
Vous ferez savoir de ma part à Augustin l'aubergiste que : « mon âme fut satisfaite par Kaya », que j'aimerais retenter l'expérience, si, bien entendu, il n'en vois aucune objection ! 
 
SYLVESTRE 
Ce sera tout, Mademoiselle ? 
 
LUCIE 
J'ai un autre service à vous demander, Facteur. 
 
SYLVESTRE 
Je suis tout ouï, Mademoiselle ! 
 
LUCIE 
Voilà... C'est au sujet de Juliette... 
 
SYLVESTRE 
Vous voulez parler de cette grognasse qui occupait un poste de "C.E.D.L" en qualité de gouvernante et qui s'est fait la belle ce week-end ? 
 
LUCIE 
Décidément, on ne peux rien vous cacher à vous. 
 
SYLVESTRE 
Sachez que j'étais concierge avant d'être facteur.  
 
LUCIE 
Eh bien, figurez-vous que Juliette est partie d'ici comme une voleuse l'autre soir, en emportant des chandeliers et divers accessoires de cuisine.  
 
SYLVESTRE 
Et vous aimeriez que je vous retrouve ces objets ! Dites, ce n'est pas marqué détective privé sur mon front. 
 
LUCIE 
Vous n'y êtes pas du tout, Facteur. Il s'agit en fait d'allergies que je chope régulièrement à la vue du ménage ...  
 
SYLVESTRE 
Alors, vous comptez sur moi pour que je fasse paraître sur le mur de la mairie une annonce dans laquelle vous recherchez un « CEDL » !  
 
LUCIE 
Vous feriez encore cela pour moi ? 
 
SYLVESTRE 
J'ai ouï dire que vous étiez directrice de plusieurs agences de travail temporaire dans la région. 
 
LUCIE 
Je possède également des actions sur les entreprises qui fournissent du travail à mes agences. 
 
SYLVESTRE 
Dans ce cas, vous arriverez bien à vous trouver une femme de ménage dans votre agence. 
 
LUCIE 
C'est à dire qu'on emploie pas encore de « CEDL » dans nos agences ! Quel dommage, d'ailleurs ! 
 
SYLVESTRE 
Et pourquoi cela ? 
 
LUCIE 
La raison en est toute simple, mon ami : un « CEDL », voyez-vous, c'est un « Contrat Emploi Défoulement Liberté », récente mesure prise par l'Etat, entièrement financée par celui-ci. Etant donné que les gens de ma condition payent l'impôt sur les grandes fortunes, il est normal que l'Etat nous fasse quelques faveurs et en l'occurrence celle-ci. Rendez-vous compte, je ne vais pouvoir prendre que le meilleur, pendant que mon « CEDL » se chargera de toutes les corvées ! 
 
SYLVESTRE 
Arrêtez de me baratiner autant ! C'est d'accord, je fais paraître votre annonce sur le panneau du village ! 
 
LUCIE, saute au cou de Sylvestre et l'embrasse 
Vous êtes un "Amour", Monsieur Sylvestre. Venez ici que je vous embrasse ! (Puis elle sort son fouet de sa poche)  
Maintenant, à nous deux, mon Ange à moi ! 
(Elle s'enfuit dans la chambre) 
 
Fin de la Scène 3 
 
-------------------- 
 
ACTE 1 / Scène 4 
 
SYLVESTRE / MADEMOISELLE ROMEO / LE COMTE 
 
SYLVESTRE 
Et soudain, l’Ange Gabriel sentit son corps se téléporter vers un ailleurs ! (Sylvestre fait trois tours sur lui-même) 
 
MADEMOISELLE ROMEO, entre, se place à sa hauteur et le menace avec un gros magnum 
Où est passé mon fiancé, Sylvestre ? Vous avez cinq secondes pour me répondre.  
 
SYLVESTRE, lève les bras en l'air 
Je vous demande pardon ? 
 
MADEMOISELLE ROMEO 
Où est Roberto ? 
 
SYLVESTRE 
Ca par exemple ! Ne me dites pas que c'est vous, Mademoiselle Roméo ?  
 
MADEMOISELLE ROMEO 
Pas un geste, Facteur, ou je vous flingue !  
 
SYLVESTRE 
Un problème, Mademoiselle Roméo ? 
 
 
MADEMOISELLE ROMEO 
Pour la derrière fois, où est Roberto ? 
 
SYLVESTRE 
Ce n'est pas marqué « Renseignements généraux » sur mon front !  
 
MADEMOISELLE ROMEO 
Ferme-la ! 
 
SYLVESTRE 
Ca va, t'excite pas petite ! 
 
MADEMOISELLE ROMEO 
Mon dieu ! Que m'arrive-t-il ? Je perds la tête ou quoi ?  
(Elle baisse son arme) 
 
SYLVESTRE, qui porte un sac à dos jaune, s'en saisit, l'ouvre et sort une mitraillette de sa sacoche, puis la pointe sur Mademoiselle Roméo 
Ca suffit, petite, passe-moi ton flingue ! 
 
LE COMTE, sort de la chambre 
Vous êtes encore là, Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE, pointe sa mitraillette sur le Comte 
Pas un geste ou je tire ! 
 
LE COMTE 
Depuis quand jouez-vous au Cow boy, mon ami ? Posez cette arme, nous sommes en lieu sûr dans mon château ! 
 
MADEMOISELLE ROMEO 
C'est de ma faute, Monsieur le Comte ! 
 
SYLVESTRE 
Pose ton flingue ou je tire ! 
 
LE COMTE 
J'exige des explications, Monsieur Sylvestre ! 
SYLVESTRE 
Hé, pardi ! C'est qu'elle veut me flinguer, cette grognasse ! 
 
LE COMTE 
Je crois qu'on sait mal compris, très cher. Que faites-vous avec cette mitraillette, chez moi ? 
 
SYLVESTRE 
Que voulez-vous, de nos jours, il faut savoir ce défendre avec les moyens de bord. Vous savez, nous autres, facteurs, nous ne sommes plus vraiment à l'abri des agressions de nos jours... 
 
LE COMTE, entraîne Sylvestre vers la sortie) -Dehors ! ! (Puis) A nous deux, Mademoiselle Roméo ! Que se passe-t-il, exactement ? Monsieur Roberto vous fait-il encore des  
misères !  
 
MADEMOISELLE ROMEO 
Il vient de me refuser le rôle principal dans sa pièce !  
 
LE COMTE 
Que me chantez-vous là, enfin ? 
 
MADEMOISELLE ROMEO 
Sans raison aucune, il m'a écarté de son projet. C'est un  
lâche ! Il a préféré me l'annoncer au téléphone. 
 
LE COMTE, entraîne Roméo vers la sortie 
Sortez d'ici, je n'en ai que faire de vos histoires de coeur ! (Puis) Maintenant, à nous deux, ma tendre et douce hirondelle !  
 
Fin de la Scène 4 
 
 
FIN DE L’ACTE 1 
 
 
---------- 
 
 
 
EPILOGUE 
 
JACQUELINE / LE COMTE / LUCIE 
 
JACQUELINE, entre en chantant 
« Ce n'est qu'un au revoir, mon frère, ce n'est qu'un au revoir ! Ce n'est qu'un au revoir, mon frère, ce n'est qu'un au revoir... » 
 
LE COMTE, sort de la chambre, canne en main, toujours vêtu d'un peignoir 
Nom d’une pipe ! Que signifie ce chahut ? 
 
JACQUELINE 
« Ce n'est qu'un au revoir, mon frère, ce n'est qu'un au revoir ! Nous nous retrouverons un jour… Lalalalalalalalala ! »  
 
LE COMTE 
Assez, ma soeur ! Assez ! Assez ! 
 
JACQUELINE 
La vie est belle, frangin ? 
 
LE COMTE 
Vous dérangez mon sommeil, ma soeur ! 
 
JACQUELINE 
Dois-je te rappeler que nous sommes lundi matin et qu'il est indiqué onze heures sur le cadran de l'horloge de l'église d'à coté !  
 
LE COMTE, retourne dans sa chambre 
Bonne matinée, Jacotte !  
 
JACQUELINE 
Tu ne m'offres pas un verre, Charlot ? 
 
LE COMTE, sort une bouteille de sa poche et la lui remet 
Voilà pour vous, ma soeur. A plus tard.  
(Il s'apprête à retourner dans sa chambre) 
 
JACQUELINE 
Tu ne me dis pas adieu, Charlot ? 
 
LE COMTE 
Vous nous quittez déjà, ma soeur ? 
 
JACQUELINE  
C’est définitif, frangin, je ne remettrai jamais plus les pieds dans ton bled pourri de Maison-Du-Bois Doré ! 
 
LE COMTE 
Bon voyage, Jacotte !  
(Puis il rentre dans la chambre) 
 
JACQUELINE 
Tu as pensé à mes 250 Millions de Dollars, Charlot ? 
 
LE COMTE, ressurgit  
Je te demande pardon ? 
 
JACQUELINE 
Tu n'as tout de même pas oublié ma part d'héritage ?  
 
LE COMTE 
Ta part d'héritage ? 
 
JACQUELINE 
Faut-il que je te rafraîchisse la mémoire, Charlot ?  
 
LE COMTE 
Cesse donc de m'appeler Charlot, à la fin ! 
 
JACQUELINE 
Va t'habiller, on part tout de suite à la banque.  
 
LE COMTE 
Un instant, ma soeur, j'ai à faire, ce matin. 
 
JACQUELINE 
Tu manquerais à ta parole, Frèro ? 
 
LE COMTE 
C'est à dire que Lucie et moi sommes fiancés depuis 24 Heures n'est-ce pas ... Alors, comprends-tu, il m'est difficile de quitter les lieux, comme cela, de suite... 
 
JACQUELINE 
Je ne partirai pas d'ici tant que je n'aurai pas mon argent. 
 
LE COMTE 
Repasse dans l'après-midi, Jacotte, je verrai ce que je peux faire pour toi. 
 
LUCIE, sort de la chambre, fouet en main 
Je commence à m'impatienter, mon cristounet ? Voilà plus d'un quart d'heure, que je vous attends ! Alors, ça vient ? 
 
LE COMTE 
Je ne vous présente plus ma soeur, Lucie. 
 
LUCIE 
Elle trouvera du café à la cuisine. 
 
LE COMTE 
Je l'accompagne. 
 
LUCIE 
Vous, c'est dans la chambre que ça se passe ! 
 
LE COMTE 
Un instant, ma belle hirondelle, je dois m'entretenir impérativement avec ma soeur pour affaires urgentes. 
 
LUCIE 
Dans votre chambre, immédiatement !  
 
LE COMTE 
Rendez-vous, cet après-midi, à quatorze heures, Jacotte ! 
 
LUCIE 
Dépêchez-vous !  
 
(Lucie entraîne le Comte par le bras dans la chambre) 
 
FIN DE L’EPILOGUE 
 
FIN DU 12-ième EPISODE 
 
Affaire à suivre dans le 13-ième épisode intitulé :  
« LE KING SE DECHAÎNE » 
 
 
 
 
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