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Les Aventures Fantastiques de Roberto 
 
 
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EPISODE 2 : JULIETTE FOR EVER

 
 
(Titre d’origine : CHAMPINELLE 
 
EPISODE 2 : « JULIETTE FOR EVER » (1989/1992)  
Deuxième partie de la pièce « Champinelle » (7 personnages)  
 
 
Titre 
 
Les Aventures Fantastiques de Roberto 
 
Dans 
 
« JULIETTE FOR EVER » 
2-ième épisode 
 
 
Personnages : 
 
Roberto (sous les traits de Juliette) 
Augustin 
Mademoiselle Roméo (fiancée de Roberto) 
Mamouzelle (épouse d'Augustin) 
Le Comte De la Bouche-En-Biais 
Le Commissaire de La Cigogne 
Sylvestre (le facteur) 
 
Lieu : Auberge de la Licorne (Située à l'écart du village de Maison-Du-Bois Doré, dans le Midi de la France) 
 
 
Genre : Comédie 
 
Auteur : Casali émilien 
 
PROTECTION SACD  
 
Contact : Emilien CASALI  
e-mail casali-emilien1@wanadoo.fr 
 
http://emiliencasali.populus.ch/ 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
En soirée… 
 
Mademoiselle Roméo / Roberto /Juliette / 
Le Comte De la Bouche-En-Biais. 
 
ROMEO :(sort de la chambre, une bouteille à la main ; elle est pieds nus)-Je suis libre d'aller où je veux, le danger ne e fait pas peur ! Me cantonner dans ma chambre, moi, la Comtesse Roméo ! (Elle fait le va-et-vient) Mais que fait-il ce poireau ? Il ne va tout de même pas m'annoncer notre rupture ? ! (Un Temps) Déjà qu'il ne me donne plus de nouvelles depuis trois semaines... je le soupçonne d'avoir une maîtresse ! ! (Elle semble très impatiente) Que peut-il bien faire ? Il me cache quelque chose, j'en suis sûre ! ! Eh bien, s'il veut la rupture, il va l'avoir, le bougre ! ! Me faire cela, le jour de notre dixième anniversaire de fiançailles Que vont penser nos invités ? 
 
Roberto/Juliette sort de la cuisine, puis balaie la salle... 
 
ROMEO :(remarque Juliette)-Tiens ! Tiens ! C'est donc pour elle qu'il ne voulait pas que je descende de ma chambre ? ! Le poireau ! (Elle s'adresse à Juliette) A qui ai-je l'honneur ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Je suis Juliette, la cousine de Mamouzelle, mademoiselle Roméo !  
 
ROMEO :-On se connaît, toutes les deux ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Bien évidemment ! 
 
ROMEO :(A part)-Tiens donc, monsieur parle de moi à sa maîtresse ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Je suis au courant pour les fiançailles. 
 
ROMEO :-Il n'y aura point de fiançailles ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Je me suis rendu ici pour l'occasion. 
 
ROMEO :-Vous semblez en savoir des choses, mademoiselle Juliette ? ! Vous connaissez monsieur Roberto ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Il ne cesse de me courir après.  
 
ROMEO :-Je le savais bien ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Je veux dire par-là qu'il ne cesse de courir dans tous les sens pour préparer les festivités. 
 
ROMEO :-Je savais bien qu'un jour il me trahirait le scélérat ! ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Iui retire la bouteille des mains)-Si mademoiselle Roméo voulait bien regagner sa chambre et cesser de boire autant, je voudrais bien finir de balayer la grande salle. 
 
ROMEO :(Iui reprend la bouteille des mains)-Cela ne va pas se passer ainsi; le cirque a assez duré ! A mes fiançailles ! A mes fiançailles ! (Elle veut le frapper avec la bouteille) A mes fiançailles ! ! Au Champinelle ! !  
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Reposez cette bouteille et retournez dans votre chambre immédiatement 
 
ROMEO :(lui administre une gifle)-Mais d'abord, expliquez-Moi ce qui se passe entre vous et  
Roberto ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Qu'allez-vous imaginez-là ? Il ne se passe rien du tout !  
 
ROMEO :-Eh bien, comment se fait-il qu'il m'ignore autant ces temps-ci ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Roberto est sur une affaire importante, ces temps-ci ... il ne veut en aucun cas vous y mêler ! 
ROMEO :-C'est toujours la même chose avec lui lorsqu'il s'agit d'affaires, je suis toujours la dernière à être informée. C'est comme l'autre jour, lorsque nous sommes allés à Vérone, il m'a interdit de fréquenter monsieur et madame Cornutto; ceux-ci sont sensés me ravitailler en cosmétique. D'après mon fiancé, ce sont des gens malhonnêtes. Eh bien, devinez quoi ? J'y suis quand même allée ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -A part)-Elle y est quand même allée ! 
 
ROMEO :-j'en ai assez de toutes ses divagations ; je vais quitter ce malotru ! Eh puis, les prétendants ne manquent pas ; prenez le Comte, par exemple, il n'est pas trop mal ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Quoi ? Comment ? Mais non, ne faites pas cela, Roberto va vous revenir. 
 
ROMEO :-Et quand ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Le plus tôt qu'il le pourra, mais bien plus tard que son coeur ne souhaite ! 
 
ROMEO :-Eh bien, vous lui direz que je renonce à nos fiançailles. Dites-lui également que je me suis trouvée quelqu'un d'autre. (Elle s'apprête à partir) 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Je vous en prie, Roméo, retournez dans votre chambre ! !  
 
ROMEO :-Pas question ! ! 
 
Roberto /Juliette se saisit de la bouteille et lui administre un coup sur la tête, puis la prend dans ses bras et la transporte dans sa chambre 
 
LE COMTE :(entre, un bouquet de fleur en main)-oui, mademoiselle Juliette, je le veux plus que vous et vous assure fidélité et sagesse jusqu'au bout… Je veux que notre vie s'accommode avec un nid d'Amour dans lequel nous pourrons voler si haut, que d'en haut et de tout là-haut nous pourrons jouir ensemble de l'Univers tout entier ; Ainsi la galaxie tout entière et les mers du globe terrestre ressembleraient à des flaques d'eau ... ma maison serait le monde et mon jardin serait la terre ! Non, Juliette, personne ne vous écartera de moi, pas même si je suis ruiné ! M'accepterez-vous quand même, mon trésor ? Ne me reprocherez-vous pas cette pauvre condition humaine dans laquelle je me retrouve et des plus dépourvus ? Mais avec vous, tout s'arrangera, assurément ! Arriverais-je enfin à me faire aimer de vous, et vous ferais-je découvrir à temps cette passion qui me dévore ? Allons de ce pas lui transmettre mon poème ! Comment pourra-t-elle rester insensible ? ! J'arrive Juliette ! ! (Il rentre dans la chambre) 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
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Acte 1 / Scène 1 
 
Sylvestre / Roberto/Juliette / 
Le Commissaire De la Cigogne / Mamouzelle / Augustin / Le Comte. 
 
SYLVESTRE :(entre en chantant)-"Hello, le soleil brille, brille, brille ! ! Hello, le soleil brille, brille, brille..." Salut la Compagnie ! J'ai un courrier urgent pour monsieur Roberto ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette, sort de la chambre)-Voila, voila, je suis là ! Un peu de patience, Monseigneur. Vous désirez sans doute déguster notre Champinelle ?  
 
SYLVESTRE :-Volontiers, ma grande ! Tiens, mais d'où sort-elle cette grande courgette ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Vous dites qu'il y a un courrier important pour monsieur Roberto ? 
 
SYLVESTRE :-J'ai dit urgent ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Monsieur Roberto est absent actuellement, alors si vous voulez bien me remettre ce courrier, je le lui remettra en main propre, dès son retour. 
 
SYLVESTRE :-Mais d'abord, qui êtes-vous bergère ? Je ne crois pas vous connaître ! ? 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Je suis Juliette, la cousine de M'dame Champinelle, Sylvestre !  
 
SYLVESTRE :-Vous connaissez mon prénom ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -On ne cesse de me parler de vous dans le voisinage. Maintenant, voulez-vous bien me remettre le courrier ! 
 
LE COMMISSAIRE :(fait son entrée et donne un coup de sifflet)-Vous permettez que j'y jette un coup d'oeil, Monsieur Sylvestre ? 
 
(Roberto/Juliette retourne dans la chambre) 
 
SYLVESTRE :-Ca, par exemple ! Ne me dites pas que c'est vous, Commissaire De la Cigogne ? 
 
LE COMMISSAIRE :-Vous avez tout intérêt à me remettre ce courrier, Facteur !  
 
SYLVESTRE :-Ce courrier est adressé à monsieur Roberto en personne !  
 
LE COMMISSAIRE :-Savez-vous que la peine à encourir pour complicité avec monsieur Roberto peut être très lourde ? 
 
 
SYLVESTRE :-Mais monsieur le Commissaire... je fais là mon métier, je distribue le courrier. Vous n'allez tout de même pas m'accuser de complicité, Commissaire ? 
 
LE COMMISSAIRE :-A une seule condition, que vous vous rangiez du coté des forces de l'ordre, et que vous vous rendiez disponible au cours des heures à complicité est de dix ans, sans compter les sursis ! 
 
SYLVESTRE :-Dans ce cas, je suis à vos ordres, Commissaire ! 
 
(Il remet la lettre au Commissaire) 
 
Le Commissaire: (met la lettre dans sa poche)-Maintenant, vous allez chercher un peu partout dans l'auberge ! Je pense que Roberto est ici même ! ?  
 
SYLVESTRE :-Où cela, Commissaire ? Je ne le vois pas. 
 
LE COMMISSAIRE :-Les réponses faites par ses amis m'ont persuadé qu'il ne peut être ici même, en ce moment. D'ailleurs je crois bien qu'il est en train de nous observer à la minute même où je vous parle ! ? Allez voir dans les chambres ! Quant à moi, je vais à la cuisine. Il nous faut agir vite, Facteur !  
 
SYLVESTRE :-Mais nous devons agir pourquoi ? 
 
LE COMMISSAIRE :-Je crois bien que la peine à encourir pour complicité s'élèvent à vingt ans et cinq ans de sursis compris ! ? Nous devons agir, c'est un ordre, Facteur ! ! 
 
SYLVESTRE :-Je ne peux pas mettre en doute ce qu'affirme la police ! (Il rentre dans la chambre) 
 
LE COMMISSAIRE :-Quoiqu'il arrive, la police vous couvrira. 
 
(Il rentre dans la cuisine) 
 
Fin de la scène 1  
 
 
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Acte 1 / Scène 2 
Le Comte / Augustin 
 
 
LE COMTE :(entre, bouquet de fleur en main)-Oui Juliette ! Oui Juliette ! Je le veux plus que vous et vous assure fidélité et sagesse jusqu'au bout; je veux que notre vie s'accommode avec un nid d'amour dans lequel nous pourrons voler si haut, que d'en haut et de tout là-haut nous pourrons jouir ensemble de l'Univers tout entier ! ! 
 
AUGUSTIN :(sort de la cave, la pipe à la bouche)-Que se passe-t-il encore, monsieur le Comte ? 
 
LE COMTE :-Un mirage est apparu dans ma vie et j'en suis tout retourné ! Mon coeur a été transpercé par les flèches de Cupidon lorsque je la vis pour la première fois ! ! 
 
AUGUSTIN :-Monsieur le Comte aurait-il rencontrer l'Amour de sa vie ?  
 
LE COMTE :-Quelle splendeur ! Quelle perfection ! Et ce regard si doux et si pénétrant ! Quelle femme, en un mot ! 
 
AUGUSTIN :-Le printemps a ses vertus, il a bien des mystères à nous faire découvrir : les arbres se parent de couleurs merveilleuses et l'Amour rejaillit en tout homme, un désir de rencontrer de folles passions amoureuses en ces temps nouveaux, prometteurs d'aventures se manifeste alors au plus profond de son âme. 
 
LE COMTE :-Je vois que vous m'avez compris, cher Maître. Cependant, je suis au désespoir de songer que cet Amour n'est point partagé. Que puis-je faire pour me faire aimer d'elle et lui faire découvrir cette passion qui me dévore ? 
 
AUGUSTIN :(lui remet une grosse bouteille)-Une bouteille de Champinelle vous y aidera sûrement ! 
 
 
 
LE COMTE :-Bien volontiers, Augustin ! Cette vie si rude que je mène ces temps-ci et tous ces malheurs qui m'accablent en même temps; mes titres de propriété volés que je ne retrouverai sans doute jamais plus ? ! Me voilà pauvre à présent ! Oh, my god ! Que vais-je devenir ? 
 
AUGUSTIN :-Point d'inquiétude, monsieur le Comte ; cette rencontre inattendue va transformer votre vie et fera de vous bientôt le plus heureux des hommes !  
 
LE COMTE :-Pourra-t-elle s'intéresser au moins à un homme ruiné ? 
 
AUGUSTIN :-Mais l'Amour n'est-il pas la plus grande richesse au monde, monsieur le Comte ? 
 
LE COMTE :-Plus de propriété, donc plus de  
château ! Où allons-nous vivre tous deux ? Me voilà sans domicile fixe, nouveau pauvre, tributaire de la charité public ! ! 
 
AUGUSTIN :-Les premiers temps, vous pourrez toujours vous installer à l'Auberge de la Licorne ! 
 
LE COMTE :-Comme vous êtes bon, Augustin Ne saurais-je jamais comment vous rembourser ? 
 
AUGUSTIN :-Cette joie qui illumine soudain votre visage, ainsi que ce vin qui flatte le palais des plus fins connaisseurs me remboursent déjà ! 
 
LE COMTE :-Dans mes bras, mon frère, jamais je n'aurais cru que je puisse vous aimer autant. Ah ! Que la vie est belle ! A nous deux, Juliette, mon amour, ma joie, mon espérance ! ! Mais quand même, Augustin, pensez-vous que Juliette 
 
AUGUSTIN :-Voyons, monsieur le Comte, "Plaie d'argent n'est point mortelle !", comme vous vous plaisiez tant à le dire naguère. 
 
LE COMTE :-Sans argent, que pourrais-je bien lui offrir ? 
 
AUGUSTIN :-Mais enfin, monsieur le Comte, vous pouvez toujours recourir au "Revenu Minimum !" 
 
LE COMTE :-Qu'est-ce donc que cela ? 
 
AUGUSTIN :-C'est une source d'argent que l'Etat alloue aux plus démunis.  
 
LE COMTE :-C'est merveilleux ! ! Notre gouvernement a enfin compris qu'à moins de quarante mille francs par mois, soit six milles cent et un Euros et des clopinettes, un honnête homme ne peut subsister dans cette vallée de larmes. 
 
AUGUSTIN :-N'exagérons pas, tout de même ! 
 
LE COMTE :-Je pourrai quand même couvrir ma Juliette de diamants ? 
 
AUGUSTIN :-A vrai dire, si j’étais vous, je serai plus modeste. 
 
LE COMTE :-Soit ! Un manteau de vison fera l'affaire. 
 
AUGUSTIN :-J'en doute. 
 
LE COMTE :-Quand on aime, on ne compte pas ! 
 
AUGUSTIN :-Sachez, monsieur le Comte, qu'avec deux mille deux cent Francs, soit trois cent trente-huit Euros et des clopinettes, on apprend très vite à compter ! 
 
LE COMTE :-Trois cent trente-huit Euros ! Mais c'est une aumône ! ! 
 
AUGUSTIN :-Je ne vous ferai pas payer le loyer pendant les premiers mois ; quant à vos repas, l'Armée du Salut y pourvoira. Pour un prix modique, on y mange très bien, m'a-t-on dit ; ainsi, monsieur le Comte, avec trois cent trente-huit Euros d'argent de poche, vous ne serez plus un Comte, monsieur le Comte, mais un "Seigneur", monsieur le Comte ! Quant à votre future conquête, vous trouverez toujours de quoi la vêtir à bon marché, mon Seigneur... L'on m'a dit que l'on pouvait trouver de très bonnes occasions en cherchant bien.  
 
LE COMTE :-Et où cela ? 
 
AUGUSTIN :-On appelle cet endroit magique "Les puces !' Good luck, my lord ! (Augustin retourne à la cave) 
 
LE COMTE :-Comme ce terme sonne bien à mon oreille ! Ce doit être un endroit charmant, fréquenté par des gens agréables à rencontrer et sûrement de bonne famille ! Ah ! Que la vie est belle ! ! Me voilà enfin sauvé du désespoir ! Je m'en vais de ce pas conquérir ma Juliette et lui confier mes nouveaux projets... Juliette ! Juliette ! Où êtes-vous mon grand amour ? Vous ne pouvez plus me résister à présent ! J'ai un projet fabuleux à vous confier, je vais vous emmener à la découverte "Des Puces !" M'avez-vous bien entendu ? Quelle Aventure ! Ce sera notre Balade hebdomadaire... Puis, nous finirons la soirée en beauté à « L'Armée du Salut ! » Il parait qu'on y mange bien et pour pas cher ! ?  
 
 
Fin de la Scène 2 
 
 
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Acte 1 / Scène 3 
 
Sylvestre : Le Comte 
 
SYLVESTRE :(surgit)-Bonsoir, monsieur le Comte ! Vous semblez rayonnant de bonheur aujourd'hui ! ? Vos affaires s'arrangeraient-elles ? 
 
LE COMTE :-Et pour cause, je vais être Seigneur ! 
 
SYLVESTRE :-Eh bien, Monseigneur, pour fêter dignement l'événement, je vous propose de  
trinquer ! 
 
LE COMTE :-Désolé, Facteur, mais voyez-vous, l'Amour n'attend pas ! Il me faut trouver Juliette ! 
 
SYLVESTRE :-Je vois que la petite vous a aussi taper dans l'oeil ! 
 
LE COMTE :-Qu'entendez-vous par là, facteur ? 
 
SYLVESTRE :-Allez, entre homme, on peut tout se dire : « C'est une belle pièce ! »  
 
LE COMTE :-N'y touchez pas, Facteur, elle m'appartient ! 
 
SYLVESTRE :-Cause toujours, Monseigneur ! 
 
LE COMTE :-Que je ne vous vois pas l'approcher ; sinon, le ZOO ! 
 
SYLVESTRE :-Tiens ! On me l'a déjà faite cette blague. 
 
LE COMTE :-Vous m'avez bien compris ? Au revoir monsieur ! Juliette ! Juliette ! (Le Comte rentre dans la chambre; 
Sylvestre prend la sortie, bouteille en main.) 
 
Fin de la Scène 3 
 
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Acte 1 / Scène 4 
 
Mamouzelle / Le Commissaire De la Cigogne  
 
MAMOUZELLE :(sort de la cuisine, entraînant le Commissaire par le Bras)-Que faisiez-vous dans ma cuisine, Commissaire ? 
 
LE COMMISSAIRE :-Mon travail, Mamouzelle ! 
 
MAMOUZELLE :-Ah ! Parce que votre travail consiste à mettre le nez dans mes casseroles. 
 
LE COMMISSAIRE :-Je vérifiais si la soupe mijotait. Lâchez-moi l'oreille à présent ! 
 
MAMOUZELLE :-Qui donc vous a autorisé à le faire ? 
 
LE COMMISSAIRE :-J'en ai pris moi-même l'initiative. Dès fois que votre soupe soit empoisonnée, et qu'on l'utilise pour faire disparaître certains témoins gênants ! ? 
 
MAMOUZELLE :-C'est absurde ! 
 
LE COMMISSAIRE :-Sachez que dans mon métier, tout peut sembler absurde, et, pourtant ... 
 
MAMOUZELLE :-Qui voulez-vous que l'on empoisonne, enfin ? ! 
 
LE COMMISSAIRE :-Monsieur le Comte, par exemple. 
MAMOUZELLE :-C'est plutôt lui qui empoisonne notre vie, ces temps-ci !  
 
LE COMMISSAIRE :-Eh bien, sachez ma petite dame, que pour le moment, vous représentez les seuls complices de Roberto, votre mari et vous-même aux yeux de la police. Mon enquête a progressé aujourd'hui. Ce n'est pas bien de loger un voleur chez soi ! Je vais avoir besoin de votre concours, M'dame Champinelle, car vous seule pouvez m'aider à récupérer les titres de propriété. Je ne voudrais pas être contraint de causer du désordre dans cette auberge. Vous n'aurez aucun ennui si vous coopérez. (Un temps) Mais pour l'heure, je réquisitionne l'Auberge de la Licorne ! 
 
MAMOUZELLE :-Ce qui veut dire que je ne suis plus chez moi ! 
 
LE COMMISSAIRE :-Si vous pouvez abriter un voleur, eh bien, vous pouvez également abriter la police ! Pensez aux titres de propriété ; je compte sur vous, n'est-ce pas ! ? Il en va de la vie de votre mari, de vous-même, ainsi que de votre charmante cousine Juliette. A propos, dites-lui donc qu'elle se rase de plus près ! Allons d'ailleurs la trouver de ce pas ! Tu vas voir Juliette ce que tu vas voir ! ! Tu ne perds rien pour attendre ! (Il sort. Mamouzelle va à la cuisine) 
 
Fin de la Scène 4 
 
 
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Acte 1 / Scène 5 
 
La Comtesse Roméo / Sylvestre. 
 
ROMEO : (surgit de la chambre)-Je ne me laisserai pas faire ainsi ! Elle va me le payer très cher, cette diablesse ! ! M'humilier de la sorte, le jour de mes fiançailles ! ! Où es-tu traîtresse ? Viens voir un peu ici si j'y suis ; je vais t'apprendre à me frapper avec une bouteille. Viens donc te battre avec les poings ! Eh bien, qu'attends-tu pour venir ? Tu te dégonfles ou quoi ? (Puis elle se saisit d’une bouteille) 
 
SYLVESTRE :(surgit, une bouteille vide en main)-Ne lâchez surtout pas la bouteille, mademoiselle  
Roméo ! Je viens pour le ravitaillement ! 
 
ROMEO :(lui remet sa bouteille)-Voilà pour vous, Sylvestre !  
 
SYLVESTRE :-A vos fiançailles, Roméo ! 
 
ROMEO :-Mais de quelles fiançailles parlez vous donc ? 
 
SYLVESTRE :-Je vois que vous êtes au courant, vous aussi ! 
 
ROMEO :-Il ne manque pas de toupet ! 
 
SYLVESTRE :-Je me disais bien que derrière son petit air de «Sainte n'y touche », quelque chose ne semblait pas normal. 
 
ROMEO :-Je lui faisais pourtant confiance. 
 
SYLVESTRE :-Sachez que ce genre d'homme n'est digne de confiance !  
 
ROMEO :-Je m'en suis aperçu ! 
 
SYLVESTRE :-Par contre… il y en d'autre qu'on ne remarque pas au premier abord, mais à qui l'on peut se fier. 
 
ROMEO :-Vous connaissez, vous, un homme à qui l'on peut se fier de nos jours ?  
 
SYLVESTRE :-J'en connais au moins un qui pourrait vous apprécier à votre juste valeur. 
 
ROMEO :-Et où pourrais-je rencontrer cet oiseau  
rare ? 
 
SYLVESTRE :-Mon flair me dit qu'il n'est pas très loin d'ici ! A la nôtre, Roméo ! 
 
ROMEO :-Je ne vais tout de même pas me jeter dans les bras du premier inconnu !  
 
SYLVESTRE :(Iui pose la main sur l’épaule)-Vous auriez bien tort de vous en priver. 
 
ROMEO :-Je ne peux tout de même pas lui faire cela. 
 
SYLVESTRE :-Faut s'éclater ! 
 
SYLVESTRE :-Une femme aussi jolie que vous, comment pourrait-on résister plus de cinq minutes. 
 
ROMEO :-Mais que faites-vous, Facteur ? 
 
SYLVESTRE :-Allez ! Fais pas autant de manières !  
 
ROMEO :-Calmez-vous, facteur ! 
 
SYLVESTRE :-Tu vois pas que tu me rends fou ! !  
 
ROMEO :-Je vous somme de me lâcher ! ! 
 
SYLVESTRE :-Tu es si excitante ! 
 
ROMEO :-Cela suffit pour ce soir ! Je monte me coucher. 
 
SYLVESTRE :-Excellente idée ! Je te suis poupée ! 
 
LE COMMISSAIRE :(entre et donne un coup de sifflet) 
-Ce n'est pas le moment pour les galipettes,  
Facteur ! Au travail, Sylvestre ! 
 
SYLVESTRE :-Je faisais un interrogatoire, Commissaire. 
 
LE COMMISSAIRE :(l'entraîne par l’oreille vers la sortie)-Ce n'est pas ce que je vous avais demandé. 
 
SYLVESTRE :-Très bien Commissaire, j'y court ! (Il sort) 
 
Fin de la Scène 5 
 
 
------------- 
 
Acte 1 / Scène 6 
 
Roberto/Juliette / Mamouzelle / Le Comte .  
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Sort de la chambre)-Ah ! Lalalalala ! ! Mamma mia ! Que vais-je devenir ? Mamma mia ! Mes fiançailles ! ! Il me faut à tout prix mettre la main sur le « Courrier Urgent ! » Et si le Commissaire venait à l'ouvrir ? J'espère qu'il sera appréhendé à temps par la  
police ! ? 
 
MAMOUZELLE :(sort de la cuisine, une énorme courgette en main)-Ah ! Te voila enfin, toi ! Il parait que je ne suis plus ici chez Moi ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Que racontes-tu là, Mamouzelle ? 
 
Mamouzelle :(le menace avec la courgette)-Je t'ordonne de quitter sur le champ mon auberge et de ne plus jamais y remettre les pieds !  
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Tu es devenue folle ! 
 
MAMOUZELLE :(lui court après avec la courgette)-C'est de ta faute si la police a envahi mon établissement. 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Calme-toi, voyons ! Tout va s'arranger ! 
 
MAMOUZELLE :-Espèce d’andouille ! J’ai des ennuis à cause de toi. 
 
LE COMTE :(surgit, un bouquet de fleur en main)-Te voilà enfin, oh, toi, ma Juliette for ever ! ! Te voilà enfin ! Laisse-moi t'offrir cette fleur en signe d'Amour ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Oh, toi, mon bien-aimé, comme je suis au regret de devoir vous refuser ce présent… mais voyez-vous, je ne suis pas disponible pour le moment.  
 
LE COMTE :(s’agenouille)-Comment peux-tu refuser le bonheur qui t'attend, ma petite caille ? 
 
MAMOUZELLE :-Cela suffit ! Je vous ordonne sur le champ de quitter mon auberge et d'aller voir ailleurs si j'y suis ! ! ! C'est encore moi la patronne ici !  
 
(Elle les entraîne par l’oreille vers la sortie) 
LE COMTE :-Lâchez-nous, je vous prie ! ! Et puis, veuillez nous laisser seul, Juliette et moi ; j'ai tant de projets merveilleux à lui confier ! !  
 
MAMOUZELLE :-Vos histoires d'Amour ne me regardent pas . Dehors ! (à Roberto/Juliette) Dehors, grande courgette ! 
 
LE COMTE :(s'agenouille)-Je vous en supplie, ne faites pas de mal à ma Juliette for ever ! 
 
MAMOUZELLE :-Foutez le camp d’ici ! ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Et mes fiançailles, tu y penses ?  
 
(Mamouzelle lui botte les fesses) 
 
LE COMTE :(toujours à genou)-Enfin ! Elle accepte de se fiancer avec moi ! Me voilà le plus heureux des hommes ! ! ! 
 
MAMOUZELLE :(sort de la cuisine entraînant Roberto/Juliette avec elle)-je ne veux plus jamais entendre parler de toi ! ! Tu quittes mon auberge, un point c'est tout ! 
 
LE COMTE :(ramasse la courgette, et s'approche de Mamouzelle)-Qui donc veut empêcher mes fiançailles ? Qui ose ? (Il frappe sur Mamouzelle avec acharnement) Qui veut empêcher mes fiançailles ? (Roberto/Juliette s'enfuit ; le Comte continue de frapper sur Mamouzelle avev la courgette)  
 
 
LE COMTE :(Toujours) : Ca y est ! Je l'ai eue ! Je l'ai eue ! A nous deux, ma Juliette for ever, ma joie et mon espérance ! Te voila sauvée ! Tiens ? Où est-elle passée ? Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Tu te caches, coquine ! Je saurai bien te trouver ! Cette fois, tu es à moi, ma Juliette for ever ! Tu vas enfin connaître l'extase ! ! J'arrive, Juliette ! Tiens-toi prête, my love ! (Il sort) 
 
Fin de la Scène 6 
 
 
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Acte 1 / Scène 7 
 
Sylvestre (sous les traits de Lucienne Sylvestrine) 
Roberto/Juliette / Mamouzelle. 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -entre, le visage voilé)-Coucou ! Coucou ! Il y a quelqu'un ? Coucou ! coucou ! Je suis madame Lucienne Sylvestrine ; j'arrive à l'instant-même de Casablanca. Je m’en suis venue ici spécialement pour les fiançailles. Coucou, Coucou ! (Il retire son voile) Hé bé, alors ? Il ne sait pas y faire le facteur ! Y a pas que Juliette qui sait faire des manières ! Tu vas voir petite, si le facteur est une cloche ! Et toi, Commissaire de mes deux, tu y verras que dalle ! ! (Il remet son voile) Coucou, coucou, Juliette ! Juliette ! ! (Puis il aperçoit Mamouzelle couchée sur le sol) Ca par exemple ! Mais que vous est-il arrivé ma p’tite dame ? (Mamouzelle se relève et ne dit mot) Dites-moi, très chère, savez-vous où est passée Juliette ? (Mamouzelle rentre dans la cuisine) Coucou, Coucou ! Juliette ! ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -surgit)-Me voici ! Que puis-je pour vous, madame ? 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -Comme on se retrouve, Juliette ! ma douce et tendre blondinette ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -On se connaît ? 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -On ne parle que de vous dans le voisinage !  
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -A qui ai-je l'honneur ? 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -J'arrive à l'instant de Casablanca. Je suis Lucienne Sylvestrine, une super amie de Monsieur Roberto !  
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Et vous venez pour ses fiançailles, je présume ! ? 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -Oh ! Mais pour bien plus encore… 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -à lui-même)-Tiens, tiens, comme c'est étrange, je ne me souviens pas de cette Lucienne Sylvestrine de casablanca ! ? 
 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -Dites-moi, ma grande, vous n'auriez pas un petit remontant à me proposer ? J'ai parcouru un long voyage et je n'ai pas eu le temps de me désaltérer. 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Je peux toujours vous proposer notre Champinelle maison. Après quoi je vous laisse; je suis pressée, voyez-vous… 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -Moi aussi, je suis pressée ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Alors, comme ça, vous êtes une grande amie de Roberto.  
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -Surtout, n'en parlez pas à sa fiancée, car je suis un peu sa maîtresse, voyez-vous, et elle l'ignore. Vous voulez bien me donner une chambre, à présent ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Si madame Lucienne Sylvestrine veut bien me suivre ! Mais alors, faisons vite, je suis pressée ! 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -Moi aussi "Poulette", je suis pressée ! ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Je vous demande pardon ? 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -A nous deux, Juliette ! Ca va être cool dans cinq minutes !  
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Qu'est-ce qui va être cool dans cinq minutes ? 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -Tu vois pas que tu me rends fou, petite ! ! ! (il s’agenouille et s’agrippe à sa juppe) 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Mon dieu ! Mais je reconnais cette voix ! 
 
SYLVESTRE :(Sous les traits de Sylvestrine) -Tu en as mis du temps pour reconnaître ton fiancée, ma Juliette for ever ! !  
 
(Roberto/Juliette s’enfuit ; Sylvestre est à ses trousses)) 
 
 
 
Fin de la Scène 7 
 
 
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Acte 1 / Scène 8 
 
Mademoiselle Roméo / Le Comte / Roberto / Sylvestre / Mamouzelle / Le Commissaire. 
 
ROMEO :(sort de la chambre, entraînant le Comte par le bras)-Vous verrez... dans la grande salle, nous serons plus à l'aise pour discuter ; nous serons en présence du public. 
 
LE COMTE :-Ce n'est pas le moment idéal, j'ai à faire.  
 
ROMEO :-Laissez-vous faire, voyons ! 
 
LE COMTE :-Lâchez mon bras ! C'est un ordre ! ! 
 
ROMEO :(s’agenouille et s’agrippe à son peignoir)-Je vous assure qu’avec moi vous ne manquerez de rien : « Je suis une bonne cuisinière. Je sais faire cuire des spaghettis, et j'épluche les courgettes aussi bien que Mamouzelle ! 
 
LE COMTE :-Maudites courgettes ! 
 
ROMEO :-Je peux également vous les faire en  
salade ! 
 
LE COMTE :-Vous feriez bien de vous préoccuper de vos fiançailles. 
 
ROMEO :-Il n'y aura plus jamais de fiançailles ! 
 
LE COMTE :-Vous renoncez à vos fiançailles ? Eh bien, tant mieux ! Après ce qu'il m'a fait, le bougre... vous méritez mieux qu'un homme pareil ! 
 
ROMEO :-Roberto s'est trouvé quelqu'un d'autre, le jour de mes fiançailles.  
 
LE COMTE :-Bon débarras ! 
 
ROMEO :-Elle s'appelle Juliette. 
 
LE COMTE :-Juliette ? Voyons voir… Juliette ? Juliette ? 
 
ROMEO :-C'est la cousine de Mamouzelle. 
 
LE COMTE :- M'aurait-elle trahi ? ! Ah !Ah !Ah ! Après mes titres de propriété, voilà qu'il me prend aussi ma Juliette ! ! Je suis sûr que c'est elle qui lui a fait des avances ! Cela ne se passera pas ainsi ! Où est-elle ? Que je l'égorge ! Juliette ! Juliette ! (Il fait le va-et-vient) Où es-tu, femme infidèle ? 
 
ROMEO :- Vous n’avez tout perdu, Christophe-Rodolphe et j’en passe, il y a moi maintenant ! 
 
LE COMTE :-Je m'en vais de ce pas les éplucher en rondelle tous les deux ! !  
(Il prend la direction des chambres, suivi de Roméo) 
 
ROMEO :-Je vous en supplie, revenez-moi, mon canard !  
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -poursuivi par Sylvestre)-Lâchez ma robe, monsieur !  
 
SYLVESTRE :-Laisse-toi faire, ma Juliette for ever ! Ne fais pas autant de manières ! 
 
LE COMMISSAIRE :(sort de la cave, une bouteille en main et donne un coup de sifflet)-Que faites-vous à ma Juliette, Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE :(placé sur le dos de Juliette)-Je fais un interrogatoire, Commissaire. 
 
LE COMMISSAIRE :-Ce n'est pas ce que je vous avais demandé, idiot !  
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette, se blottit dans les bras du Commissaire)-Je vous en prie, mon beau prince charmant, délivrez-Moi de cet inconnu !  
 
SYLVESTRE :-Ne me dis pas que c'est ton mec, le Commissaire ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -C'est bel et bien lui mon Roméo ! 
 
LE COMMISSAIRE :(pointe son arme sur Sylvestre)-Bouge de là, Facteur, ou je t'explose la tête ! ! 
 
LE COMTE :(sort des chambres)-Juliette ! Juliette ! (Il aperçoit Juliette dans les bras du Commissaire) Que fais-tu, femme infidèle, dans les bras du Commissaire ? (Roberto/Juliette se blottit dans les bras de Sylvestre ensuite) Aaaaaaaah ! Peste sois-tu ! D'abord Roberto, puis le Commissaire et maintenant tu veux te farcir le Facteur également ! Me faire cela à moi, le Comte de la Bouche-en Biais, le jour de mes fiançailles ! Le jour de mes fiançailles ! Jamais ! Oh non, jamais je ne te le pardonnerais ! 
 
LE COMMISSAIRE :-Le Comte de la Bouche-en-Biais, Biais, Biais, Biais qui donne toujours dans le romanesque. 
 
SYLVESTRE :-Mon Seigneur est tombé dans un tonneau de fermentation ? 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Je vous en prie, mon Seigneur, délivrez-moi de ces inconnus ! 
 
LE COMTE :-Lâchez ma Juliette immédiatement, Facteur ! ! 
 
SYLVESTRE :-Je vais le casser ce mec ! Tu ne me donnes pas d'ordre à moi !  
 
Commissaire:(pointe son arme sur la tempe de Sylvestre)-Lâchez-la ou je vous élimine de la partie ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -Non, non, ne me laissez pas entre leurs mains ! 
LE COMTE :(menace Sylvestre avec sa canne)-Lâchez-la, Sylvestre ou je fais un malheur ! 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -toujours dans les bras de Sylvestre)-Je préfère les hommes comme vous, mon chouchou de Sylvestre ! Je n'aime pas les hommes pleins de manières.  
 
LE COMMISSAIRE :-Cela suffit, maintenant ! Mettez-vous sur le coté, mon Seigneur, j'ai un compte à régler avec Juliette ! (Puis il s'adresse à Sylvestre) Quant à toi, le Chouchou, écarte-toi de cette allumeuse ! C'est un ordre, sinon... le Zoo ! 
 
SYLVESTRE :-Eh bien, prends-la ta grognasse ! 
 
LE COMMISSAIRE :(prend Roberto /Juliette par l'oreille)-Alors, comme cela, tu leur joues à tous la même sérénade... il parait donc que tu n'aimes pas les hommes pleins de manières ! ? 
 
LE COMTE :-Je vous signale, Commissaire, qu'il s'agit-là de ma fiancée que je ne vous laisserai pas me prendre d’ailleurs. 
 
LE COMMISSAIRE :-Ferme-la, Seigneur ! C'est moi qui dirige les opérations, n'est-ce pas ? 
 
ROMEO :(surgit)-Laissez-moi faire, Commissaire, c'est à moi que revient ce privilège ! Je crois que nous avons un compte à régler toutes les deux ! ? 
 
SYLVESTRE :-Dis donc, gamine, tu n'aurais pas des tendances "Homo sexuelles", par hasard ? Si c'est comme ça, je me casse ! Je ne marche plus dans tes combines.  
(Il s'apprête à sortir) 
 
ROBERTO : (sous les traits de Juliette) -le retient par la jambe)-Ne m'abandonnez pas, mon amour ! 
 
LE COMTE :(retient Juliette)-Laissez-le donc partir, Juliette ! Sinon, fini la vie de château ! 
 
ROMEO :(retient le Comte par un bras)-Partez Juliette ! Partez ! J'ai bien réfléchi, le Comte est à moi maintenant ! 
 
SYLVESTRE :-Bon, qu'est-ce que je fais, moi ? Je me casse ou pas ? (Puis il sort de sa sacoche une mitraillette) Bon, allez, que tout le monde se pousse ! C’est moi qui dirige les opérations maintenant ! Viens près de moi, Juliette ! tu seras en sécurité. Y a pas que "Bonnie and Clide" qui se font la malle ! ! Viens, ma Juliette for ever, on se tire ! (Sylvestre entraîne vers la sortie) LE COMMISSAIRE :(part à leur poursuite)-Reviens, Juliette, reviens !  
 
Quelques secondes plus tard, Roberto réapparaît par le jardin sans sa perruque ; le Commissaire est à ses trousses... 
 
LE COMMISSAIRE :(tient la perruque dans ses mains)-Ah ! Ah ! C'était donc toi la courgette ! Je te tiens, à présent ! 
 
Le Comte: (empêche Roberto de s'échapper)-Enfin, nous allons pouvoir régler nos comptes ! Je vais t'apprendre à me voler, moi, le Comte de la Bouche-en-Biais ! !  
 
MAMOUZELLE :(sort de la cuisine)-Eh bien, c'est qui la patronne ici ?(elle l'assomme avec la courgette) 
 
 
 
Fin de la Scène 8 
 
FIN DE L’ACTE 1 
 
 
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EPILOGUE 
 
Personnages : 
Le Commissaire / Le Comte / Roberto 
Mamouzelle / Sylvestre / Roméo. 
 
LE COMMISSAIRE : (bloque Roberto à terre avec son pied)-Eh bien, on a finit par clouer le bec à monsieur Roberto ! 
 
LE COMTE :(Une bouteille en main, très menaçant)-Qu'avez-vous fait de mes titres de propriété ? Je veux mes titres de propriété ! ! 
 
MAMOUZELLE :(une courgette en main)-Je n'aime pas les mauvais garnements dans mon établissement ! 
 
SYLVESTRE :(fait son retour, entraînant Roméo avec lui)-Commissaire ! Commissaire ! Je vous apporte sa complice, elle a sûrement des tas de chose à vous dire ! 
 
ROMEO :-En voilà des façons ! Voulez-vous bien me lâcher ! ! (C'est alors qu'elle reconnaît Roberto, toujours allongé sur le sol) Mais il s'agit ... (Puis elle s'évanouit dans les bras de Sylvestre) 
 
LE COMTE :- ...de votre courgette de fiancé, mademoiselle casse Pompette ! Il est gentiment venu me rendre mes titres de propriété. 
 
LE COMMISSAIRE :(remarque que Roberto)-Allons, paresseux, ce n'est pas le moment de dormir, je crois que tu as quelque chose à me remettre ! ? Aidez-moi Sylvestre, j'ai besoin que l'on me prête main forte pour le secouer ! 
 
ROBERTO :(se lève tout en baillant)-Que s'est-il passé ? Quel jour sommes-nous ? Mais pourquoi tant de monde ? (Il s'avance vers la Roméo, évanouie dans les bras de Sylvestre) Te voici enfin parmi nous, Roméo ! (Il lui fait un baiser sur la main, puis il en fait un au Comte) Ah, mon Seigneur, comme je suis heureux de vous revoir ! J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer ! (Il sort de dessous sa robe une enveloppe qu'il remet au commissaire)-Tenez, cher Commissaire, c'est sans doute cela que vous vouliez ? 
 
LE COMTE :(se précipite sur le Commissaire et tente de se saisir de l'enveloppe)-C'est à moi qu'elle revient ! 
 
ROBERTO :(sort de dessous sa robe une seconde enveloppe)-Rassurez-vous, Comte, il y en a une autre pour vous ! (Puis il en sort une troisième de dessous sa robe) Tenez, Sylvestre, il y en a une pour vous aussi ! Et de trois ! Je ne voudrais pas faire de jaloux ! Prenez votre temps, messieurs, j'en profite pour me désaltérer ... 
 
 
 
LE COMMISSAIRE :(après avoir lu le contenu du message)-Mais ce papier ne signifie rien ! 
 
(Mamouzelle se retire dans les chambres) 
 
LE COMTE :(après avoir lu le contenu du message)-Mais ce n'est pas un titre de propriété ! 
 
SYLVESTRE :-Ca non plus ! 
 
ROBERTO :(sort une enveloppe de dessous sa chemise)-En effet, Messieurs ! Il y a erreur, veuillez me pardonner ! Voilà le vrai document ! Si vous voulez bien vérifier. (Sylvestre et le Comte accourent pour récupérer l'enveloppe)  
 
ROBERTO :(toujours)-Holà, Holà ! Dites, qui va attraper la petite enveloppe ? Pour qui la petite enveloppe ? Qui veut la petite enveloppe ? (Puis il remet l'enveloppe au commissaire) Applaudissons le Commissaire, Messieurs dames ! C'est lui le gagnant ! (Puis il prend Roméo dans ses bras et l'emporte dans la chambre) 
 
LE COMTE :(se saisit de l'enveloppe)-Elle est pour moi, Commissaire !  
 
SYLVESTRE :(Lui prend des mains)-Non, elle est pour moi ! 
 
 
 
LE COMMISSAIRE :(lui reprend des mains)-C'est moi qui dirige les opérations, n'est-ce pas ? Vous permettez que j'y jette un coup d'oeil ? (Il ouvre l'enveloppe vide) Mais il se fout de nous ! Où est-il passé ? 
 
LE COMTE :-Vous n'allez pas vous en tirez comme ça, Commissaire. 
 
ROBERTO :(sort des chambres, les titres de propriétés en mains)-En voici d'ailleurs la preuve, Commissaire ! Ceci stipule bien les droits que possède monsieur le Comte sur sa propriété, et vous n'êtes pas en droit de les lui prendre; il vous faudrait dans ce cas venir les chercher et par la même occasion vous débarrasser du Comte et de moi-même... Ce qui serait une affaire classée pour vous, n'est-ce pas ! ? Ce titre vous revient, Monsieur le Comte ! 
(Il remet le document au Comte) 
 
LE COMMISSAIRE :-Justement, mon cher Roberto, j'ai dans cette poche la preuve que tout est  
possible ! 
 
ROBERTO :-Qu'entendez-vous par là ? 
 
LE COMMISSAIRE :-J'ai un mandat d'arrêt contre vous qui me permet donc... (Il cherche dans ses poches) Bon sang ! Où l'ai-je mis ? 
 
SYLVESTRE :(remet une enveloppe au conuissaire)-Ce ne serait pas à vous, Commissaire ? Ca vient de tomber de votre poche. 
 
LE COMMISSAIRE :(lui arrache le papier des mains)-Que faites-vous avec ce papier ? Tenez, Comte, lisez-moi ce message ! Je n'ai pas de temps à perdre, je dois coffrer Roberto. 
 
LE COMTE :-Tiens, tiens, comme c'est curieux ? ce message nous vient de Florence, et il est destiné à Monsieur Roberto :  
 
« Après une enquête minutieuse concernant les affaires personnelles de Monsieur le Commissaire de la Cigogne, voici ce qu’il en résulte… Il s’avère que ce dernier est impliqué dans différentes affaires d’escroquerie dans le Midi de la France … A l’heure où vous recevez ce message, la Gendarmerie Nationale Française, ainsi que les services secrets Interpol sont en route pour MaisonDu-Bois Doré pour l’arrestation de Monsieur le Commissaire De la Cigogne ; bien entendu, nous comptons sur vous pour que celui-ci se constitue d’hors et déjà prisonnier auprès de la police… » 
 
Le Commissaire De la Cigogne tente de s’enfuir par la sortie…  
 
SYLVESTRE :(empêche le commissaire de sortir)-Monsieur le Commissaire s'apprêtait à partir ? ! Il y a un papier contre vous, semble-t-il ? ! 
 
Le Commissaire se dirige vers la cave... 
 
AUGUSTIN :(sort de la cave)-Monsieur le Commissaire prendra bien un verre de  
Champinelle ? 
 
Le Commissaire fait demi-tour et tente de partir par le jardin...  
 
ROBERTO :(empêche le commissaire de sortir par le jardin)-Vous allez prendre l'air, Commissaire ? Vous ne choisissez pas le moment idéal. 
 
Le Commissaire se dirige vers la chambre... 
 
MAMOUZELLE :(sort de la chambre à ce moment-là)-Monsieur le commissaire a peut être envi de cette courgette ? Maintenant, si vous le voulez bien, messieurs, nous allons passer à table ! 
 
Roméo surgit de la chambre peu après et reste immobile, les bras croisés. Roberto accourt au devant de sa fiancée et l'invite à danser ; Sylvestre en fait de même avec Mamouzelle et le comte avec le Commissaire. Puis le rideau baisse lentement.  
 
Fin de l’Epilogue 
 
Fin du 2ième épisode 
 
Affaire à suivre, dans le 3-ième épisode intitulé : « RENDEZ-VOUS AVEC LA PLEINE LUNE » 
 
 
 
 
 
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Modifié en dernier lieu le 1.09.2019
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