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LE PAON ENCHANTE et ALLEZ-VOUS EN !
CLIQUEZ SUR CE LIEN ET DECOUVREZ EN LECTURE L’EPISODE 79 AVEC DES ILLUSTRATIONS:
TITRE : LES AVENTURES FANTASTIQUES DE ROBERTO
Dans :
« LE PAON ENCHANTE »
79-ième épisode
ROBERTO
MISS MARYL (Sous les traits d’Isidora)
L’AMIRAL BYRD
LA SEGNORITA NOHORA
(Sous les traits de Super Nohoranina)
LE COMTE DE LA BOUCHE-EN-BIAIS
SYLVESTRE
LORD TICKLE
LADY TICKLE
LE BANQUIER (sous les traits de Jimmy)
YANN HESSE
LE DEMON « Des eaux troubles »
LE VIEUX CONTEUR
DEUX ENFANTS
BENOÎT PICARDI
(Aux commandes de sa Montgolfière : “La Renaissance”)
LIEU : L’histoire débute le château de Lord Tickle à Londres et se poursuit dans la jungle colombienne
GENRE : Comédie Fantastique
EPISODE 79 : « LE PAON ENCHANTE » (2004) (Pièce illustrée)
Deuxième partie de la pièce du même titre « Le Paon Enchanté »
AUTEUR : EMILIEN CASALI
PROTECTION SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques) - dépôt d'enregistrement
Contact : Emilien CASALI - e-mail : casali-emilien1@orange.fr
http://emiliencasali.populus.ch/ - http://biblioscolaire.populus.ch/
http://compballadins.populus.ch/
CLIQUEZ SUR CE LIEN ET DECOUVREZ EN LECTURE L’EPISODE 79 AVEC DES ILLUSTRATIONS:
PROLOGUE
ROBERTO, LADY TICKLE, MISS MARYL, L’AMIRAL BYRD,
LORD TICKLE, JIMMY, SYLVESTRE, LE COMTE
Un serpent tourne autour de Lady Tickle…
LADY TICKLE
Qu'attendez-vous pour retirer cette bête immonde?
La fleur de lotus crache une fumée verte sur le reptile qui s’arrête aussitôt de tourner.
LADY TICKLE
J’en ai assez pour ce soir ! (Elle se saisit de l'animal et le balance sur Roberto) Hors de ma vue, vermine !
ROBERTO, attrape le serpent et le balance sur Jimmy
Que voulez-vous que je fasse de cette bestiole toute gluante ?
Jimmy attrape le serpent et le balance sur l’Amiral Byrd qui le balance à son tour sur Lord Tickle
LORD TICKLE, tient le serpent dans ses mains
Euh ! Euh ! Euh ! (Le serpent le fixe) Euh ! Euh ! Euh ! A l’aide !
LADY TICKLE
Eloignez de ma vue cet animal, Mademoiselle, c'est un ordre !
Miss Maryl s’approche de Lord Tickle et place la fleur de lotus à hauteur de la tête du serpent qui se retourne et tire la langue. Il est aussitôt aspiré par la fleur.
MISS MARYL
Ouf ! Vous l’avez échappé belle, mon Seigneur !
LADY TICKLE
Qu'est-ce que tout cela signifie ? D’où sort ce fakir ?
L’AMIRAL BYRD
Je vous présente Miss Maryl, Lady Tickle ! Elle est étonnante, hein ?
LADY TICKLE
Vous avez 5 secondes pour prendre la porte, Mademoiselle le Fakir.
JIMMY
Je suis navré de devoir vous l’apprendre, Lady, mais il n’y a plus de porte !
LADY TICKLE, l’égorge
Vous êtes viré, Monsieur Jimmy ! Vous êtes viré ! (Puis elle sort) Soudain la lumière ambiante s'éteint et cède sa place à une lumière Stroboscopique…
SYLVESTRE, apparaît comme par l'effet d'une baguette magique
Bonjour, tout le monde ! La vie est belle ?
ROBERTO
Bon sang ! Où étiez-vous passé, Monsieur Sylvestre ?
SYLVESTRE
Encore une fois, j’ai été victime d’une déficience télé portative ! Au lieu d’atterrir à Londres comme cela était prévu, j’ai atterri au pied de la muraille de chine. Je dois sans doute manquer de concentration, ces jours-ci, je n’arrive plus à atteindre le but fixé.
ROBERTO
Vous avez la pyramide sur vous ?
SYLVESTRE
Pas du tout ! (Puis) Où sommes-nous exactement ?
L’AMIRAL BYRD
Je présume que vous venez assister au « clou du spectacle », Monsieur Sylvestre ?
SYLVESTRE
Ca, par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous, Amiral Byrd ?
L’AMIRAL BYRD, lui fait une accolade
Ravi de vous retrouver, monsieur l’ex facteur ! Comment allez-vous ? J’étais justement en train de me dire qu’il manquait quelqu’un parmi nous, une personne héroïque capable de relever le nouveau défi qui nous attend, et pour lequel nous nous réunissons aujourd’hui.
SYLVESTRE, se gratte la tête
Seulement voilà, mon Amiral, pour que cette aventure prenne vraiment un grand « A », il manque une autre personne indispensable
dans les « Aventures de Roberto. » Je vous laisse devinez qui ?
L’AMIRAL BYRD
A propos, qu’est-il advenu de lui ?
SYLVESTRE
Sa Majesté, le Comte de la Bouche-En-Bié, Christophe Rodolphe David Charles Henri et j’en passe a été télé portée dans une autre galaxie à cause d’une déficience Micro Télé portative ?
LE COMTE, surgit du balcon agrippé à une liane
De la Bouche-En-Biais, Biais, Biais ! Combien de fois faudra-t-il vous le dire, espèce de clown ? (Il saute de la liane et tire l’oreille à Sylvestre) Est-ce si difficile à prononcer ?
JIMMY
Un phénomène surprenant vient de ce produire sous nos yeux, Monsieur. Nous sommes entourés par une forêt verdoyante. Je ne sais d’ailleurs par quel prodige nous en sommes arrivés là ?
FIN DU PROLOGUE
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ACTE 1 / SCENE 1
LORD TICKLE
Vous faites bien de me le signaler, Jimmy. J’étais tellement obnubilé par l’apparition du perroquet que… Tiens, mais c’est vrai ça ! Qu’est-ce qui a bien pu se passer dans mon château ? Que signifie ce tohu-bohu ?
ROBERTO, lui donne une tape amicale sur l’épaule
C’est vraiment génial, Lord Tickle ! Rendez-vous compte, même avec le micro télé portateur, nous n’aurions pu nous déplacer aussi vite.
L’AMIRAL BYRD
Le décor qui se déplace jusqu’à nous ! C’est tout simplement remarquable !
LORD TICKLE, saisit Roberto par le col
Espèce de clown ! C’est quoi ce tour de passe-passe ? Répondez-moi ! Nous sommes dans un colloque et non dans une garden-party à Las Vegas que je sache ! Je n’en ai que faire de votre numéro de prestidigitation !
ROBERTO, le repousse délicatement
Vous permettez… je vérifie s’il y a un lagon bleu…
LORD TICKLE, grimpe sur son dos et l’égorge
Vous ne partirez pas d’ici tant que vous n’aurez pas démonté intégralement ce décor grotesque, ok ?
ROBERTO, se débat
A l’aide ! On m’assassine !
L’AMIRAL BYRD, tape sur l’épaule de Lord Tickle
Calmez-vous, moussaillon !
LORD TICKLE, les poings crispé
Le cirque a assez duré ! Fichez le camp d’ici avec vos strass et vos paillettes !
Au même moment, un serpent surgit dans le dos de Lady Tickle, s’avance vers elle, puis s'enroule autour d’elle sans que celle-ci ne s’en aperçoive.
LADY TICKLE, gifle Lord Tickle
Depuis quand organisez-vous des show sous mon toit ? Vous me le payerez très cher, Lord Tickle !
LORD TICKLE
Mais je n’y suis pour rien, my love ! (Effrayé à la vue du serpent qui s’enroule autour du corps de sa femme) Euh ! Euh ! Euh ! (Il pointe son
doigt dans la direction de lady Tickle pour l’avertir du danger)
LADY TICKLE
Ne pointez pas votre doigt dans ma direction comme si j’étais une pestiférée.
LORD TICKLE, reste bouche bée le doigt toujours pointé
dans la direction de lady Tickle
Euh ! Euh ! Euh !
LADY TICKLE
Je vous prie de cesser ce numéro de clown en public, mon ami.
LORD TICKLE, s’agenouille en faisant la prière
Seigneur ! Euh ! Euh ! Euh !
LADY TICKLE
Oh, vous savez… même à plat ventre, vous n’y ferai rien du tout, mon ami, le mal est fait à présent. Il vous fallait réfléchir lorsque vous partiez en voyage d’affaires à Honolulu main dans la main avec votre bouseux de banquier chéri. Et surtout, ne dites plus rien !
A présent, le reptile tourne rapidement autour d’elle sans qu’elle le remarque.
LORD TICKLE
Euh ! Euh ! Euh !
LADY TICKLE
Pour la énième fois, je vous demande de cesser ce numéro de clown en public.
LORD TICKLE
Euh ! Euh ! Euh !
LADY TICKLE, lui colle une gifle
La ferme !
MISS MARYL, se déplace lentement vers elle
Attention, vous allez effrayer le reptile !
LADY TICKLE
Le reptile ?
MISS MARYL
Surtout, ne faites pas de gestes brusques !
LADY TICKLE, baisse la tête et aperçoit le serpent qui tourne autour de son corps
Douce Reine ! Qu’est-ce que cela signifie ? Ce n’est vraiment pas ma soirée !
MISS MARYL, lui colle une gifle
La ferme !
LADY TICKLE
Euh ! Euh ! Euh !
MISS MARYL, prend la fleur de lotus en pendentif entre ses mains
Du calme, je vais le faire partir !
Elle place la fleur de lotus devant le reptile
FIN DE LA SCENE 1
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ACTE 1 / SCENE 2
ROBERTO, LADY TICKLE, MISS MARYL, L’AMIRAL BYRD,
LORD TICKLE, JIMMY, SYLVESTRE, LE COMTE,
LADY TICKLE
ROBERTO
Ah, vous tombez bien, Comte ! Rendez-moi la pyramide ?
LE COMTE
Ce n’est pas moi qui l’aie. (Il bouscule Roberto) Poussez-vous, j’ai un compte à régler avec l’ex facteur.
SYLVESTRE
Devinez qui est là, Majesté ?
LE COMTE
Je me fiche bien de qui cela peut-il être !
L’AMIRAL BYRD
Monsieur le Comte aurait-il perdu sa canne en cours de route ?
LE COMTE, lâche l’oreille de Sylvestre et regarde dans sa poche
Où est passée ma canne, espèce de clown ? (Il secoue Sylvestre) Vous avez dix secondes pour répondre. Où est-elle passée, nom d’une pipe ?
L’AMIRAL BYRD
A l’époque, ce que vous aviez fière allure avec votre canne à la main !
LE COMTE
De quoi je me mêle, Monsieur ? Mais… Amiral Byrd ! Puis-je savoir ce que vous faites en pleine jungle colombienne ?
L’AMIRAL BYRD
J’aspire à l’évasion ces temps-ci. Quant à vous, Mr le Comte et j’en passe ?
LE COMTE
Je suis sur mes terre et je vaque où bon me semble au gré de ma fantaisie !
L’AMIRAL BYRD, désigne le peignoir du Comte
Je vois que vous n’avez pas quitté vos guenilles depuis la fois dernière.
LE COMTE
Mes guenilles, dites-vous ? Figurez-vous, Amiral, qu’il s’agit-là d’une pièce de collection rarissime achetée à un prix d’or lors d’une vente aux enchères à Memphis, et ayant appartenue au « King » ! Certes, il est vrai que j’ai un mal fou à m’en séparer, mais à l’idée de savoir que le « King » a sué de toutes ses entrailles dans ce peignoir, cela me donne du « Peps » pour affronter la vie et les combats de chaque jour !!!
Au même instant un avion passe au dessus de la jungle et largue une bouteille d'hélium qui tombe sur la tête du Comte et l'assomme...
ROBERTO, ramasse la bouteille
Tiens, tiens, comme c’est curieux !
SYLVESTRE, s’approche de Roberto
Une bouteille d’hélium ! Et alors ?
ROBERTO
Cela ne vous rappelle vraiment rien, Sylvestre ?
L’AMIRAL BYRD
La « Renaissance » !
MISS MARYL
Généralement, la bouteille est larguée ensuite… je veux dire peu après que la montgolfière ait atterri en catastrophe… mais là, il semblerait que ce soit le contraire…
SYLVESTRE
Vous voulez dire que Benoît Picardi se trouve dans les parages ?
ROBERTO
Pourtant, lors du dernier vol en Montgolfière que j’ai effectué à ses cotés, ce dernier m’assurait qu’il en avait assez des voyages en ballon
et qu’il allait raccrocher les gants.
L’AMIRAL BYRD
Vous aussi avez voyagé en ballon avec Benoît ?
SYLVESTRE
Moi aussi.
MISS MARYL
Ce voyage « Au gré du vent » fut éprouvant.
LE COMTE
Tous les quatre avons fait un bout de chemin en compagnie de Benoît à bord de la nacelle avec plusieurs escales à la clé, dont une escale
particulièrement mouvementé en terre Aborigène. Une horreur !
SYLVESTRE
Vous n’allez pas remettre cela sur le tapis, Comte. Vous m’avez suffisamment gonflé les oreilles.
LE COMTE, lui tire les oreilles
Comment cela, je vous ai suffisamment gonflé les oreilles ? Je vous rappelle que c’est vous et l’autre fêlé de Benoît qui furent la cause de tous mes tourments.
SYLVESTRE
Ce qui est incroyable avec vous, Comte, c’est que malgré le coup brutal que vous avez pris sur le bocal, vous êtes encore capable de gesticuler autant. Vous avez du « Peps », en effet !
LE COMTE, lui tire les oreilles
Espèce de clown ! A cause de vous, j’ai failli crever dans le Bush Australien ! Après la purée de guêpes, on m’a fait avaler du sirop de crapauds ! (Il le menace avec sa canne) Bon sang de bon sang de bonsoir ! Pourquoi ne pas m’avoir prévenu de votre départ précipité en
montgolfière, ce matin-là ? Pourquoi ?
SYLVESTRE
Je vous ai dit l’autre fois que je ne voulais pas déranger votre sommeil. Vous étiez si confortablement allongé aux cotés de la fille du chef aborigène qui vous enlaçait façon Boa. Ah ! Quel spectacle à la fois grandiose et animal !
LE COMTE
Je vous maudis, Sylvestre ! Je vous maudis !
LORD TICKLE, tapote sur l’épaule du Comte
Votre numéro de paillasse était génial, Monsieur. Or, il se fait tard. Nous souhaiterions nous coucher, ma femme et moi, voyez-vous...
LE COMTE
Je vous gonfle également les oreilles, c’est bien cela ?
LORD TICKLE, lui tend une pièce de monnaie
Mes compliments, Monsieur ! Tenez, pour votre remarquable prestation ! Maintenant, dégagez ! Repartez d’où vous venez avec vos compagnons. Et n’oubliez pas de remballer votre décor exotique. Je souhaiterais discuter en tête à tête avec ma femme. Virez ces troubadours à bon marché, Jimmy, ainsi que Melle le fakir que vous raccompagnerez jusqu’à la grille d’entrée, merci. (Désignant du doigt Miss Maryl)
JIMMY
Cela ne va pas être possible, Monsieur. J’ai été viré par la patronne.
LORD TICKLE
Que l’on m’apporte un fusil !
Proche de là, on entend des bombes exploser et des coups de feux retentirent.
FIN DE LA SCENE 1
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ACTE 1 / SCENE 2
ROBERTO, LADY TICKLE, MISS MARYL, L’AMIRAL BYRD,
LORD TICKLE, JIMMY, SYLVESTRE, LE COMTE,
LADY TICKLE, LA SEGNORITA NOHORA
LA SEGNORITA NOHORA, surgit, portant un sac à dos et un appareil photo en bandoulière
Ne restez pas là, Messieurs Dames, votre vie est en danger !
LADY TICKLE
En voilà une autre !
LA SEGNORITA NOHORA, prend Roberto par la main
Allons-nous s’en, immédiatement !
ROBERTO
Un instant, Mademoiselle ! Où voulez-vous qu’on aille ?
LA SEGNORITA NOHORA
Les trafiquants de drogue sont sur les dents, l’armée colombienne les bombardes. Il n’y a pas une minute à perdre, suivez-moi !
LORD TICKLE
C’est quoi encore ce numéro ?
L’AMIRAL BYRD
C’est le clou du spectacle !
LADY TICKLE
Après les troubadours, les clowns, la perruche volante et le fakir, c’est au tour de la sorcière. Il ne manque plus que les jongleurs.
LA SEGNORITA NOHORA, lui colle une gifle
La ferme, chipie !
LORD TICKLE
D’où sortez-vous, Mademoiselle ? On ne vous a pas sonné que je sache.
LA SEGNORITA NOHORA, tient toujours la main de Roberto
Je suis la Segnorita Nohora. Je suis venue enquêter sur les implantations de champs de Coca. (Elle entraîne Roberto avec elle) Suivez-moi, il n’y a pas une seconde à perdre !
ROBERTO
Où allons-nous exactement ?
NOHORA
Nous allons nous rendre dans la Laguna de Guatavita. Là-bas, nous y serons en sécurité.
MISS MARYL
Ce n’est pas vous qui rêviez d’aventure, Amiral ? Eh bien, je crois que vous allez être servi.
L’AMIRAL BYRD, se frotte les mains
De l’action, rien que de l’action, encore de l’action et toujours de l’action ! Je sens qu’on va s’éclater.
SYLVESTRE, accoudé sur l’épaule de l’Amiral
Moi, je crois plutôt que nous sommes tombés dans un traquenard, mes amis ?
L’AMIRAL BYRD
Ne soyez pas sceptique. Tout se déroulera comme dans le meilleur des mondes ! Laissons-nous transporter «par delà et là pour » !
C’est alors que les vêtements que porte chaque protagoniste se transforment en vêtements de montagne. Un pique de montagnard apparaît dans la main de chacun...
FIN DE LA SCENE 2
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ACTE 1 / SCENE 3
JIMMY, s’adresse à Lord Tickle, un pique à la main
Un autre phénomène surprenant vient de ce produire sous nos yeux, Monsieur. En effet, nos smokings se sont transformés en vêtements de
montagne. Je ne sais par quel prodige cela a-t-il bien pu se produire ?
LADY TICKLE, un pique à la main
Ce soir, vous avez « mis le paquet », très cher. Je présume qu’après Las Végas, nous allons finir la soirée à Holiday on Ice ?
LORD TICKLE
Vous voulez bien me servir un cognac, Jimmy, mon cœur est en train de lâcher. (Il tombe en syncope dans les bras de Jimmy)
LADY TICKLE, le tire par le bras pour le relever
Debout, ingrat ! Il ne s’agit plus de se débiner, maintenant que vous m’avez fourré dans ce bourbier. Allons rejoindre les deux autres.
LORD TICKLE, se relève
Je ne me sens pas bien.
LADY TICKLE, lui botte les fesses
Et que ça saute !
LORD TICKLE
Je trouve que vous y allez un peu fort, my love !
LADY TICKLE, lui botte à nouveau les fesses
La ferme !
JIMMY
Quant à moi, lady Tickle, que dois-je faire exactement ?
LADY TICKLE, lui botte les fesses
Avanti, paresseux ! Partons rejoindre les deux autres.
Jimmy et Lord Tickle quittent rapidement les lieux suivis de Lady Tickle...
Des coups de feux retentissent non loin de là...
LORD TICKLE
Les coups de feux se rapprochent, mes amis. Qu’attendons-nous pour quitter cet endroit ?
SYLVESTRE, s’adresse à Miss Maryl
Je vous sens perplexe, Miss Maryl.
L’AMIRAL BYRD
Un problème, ma chère ? Vous ne dites plus rien.
MISS MARYL, les bras croisée
Allez-y sans moi, Messieurs, je vais tenter de faire diversion.
L’AMIRAL BYRD
Vous êtes folle ! Ces trafiquants sont dangereux, vous allez vous faire abattre.
MISS MARYL
Allez-vous s’en !
SYLVESTRE
Vous ne comptez pas nous abandonner maintenant.
MISS MARYL
Partez ! Dépêchez-vous !
L’AMIRAL BYRD, entraîne Sylvestre par le bras
Allons-y, Sylvestre !
MISS MARYL
Ne vous en faites pas pour moi, messieurs, je suis une grande fille, je saurai très bien me débrouiller sans vous. A plus tard !
SYLVESTRE
S’il y a bien une chose que j’apprécie chez vous, ma petite dame, c’est votre bravoure. Vous permettez… (Il lui fait le baisemain)
MISS MARYL
C’est bien la première fois que vous me faites un tel compliment, Sylvestre.
SYLVESTRE
Il faut bien un début à tout.
L’AMIRAL BYRD
Je compte sur vous, ma chère, pour nous revenir indemne.
MISS MARYL, lui fait un signe de la main
Au revoir, mes amis.
SYLVESTRE
Revenez-nous saine et sauve, Miss Maryl ! Je compte sur vous ! Bonne chance ! (Sylvestre et L’Amiral quitte les lieux)
Miss Maryl se saisit de la fleur de Lotus et la frictionne dans ses deux mains, puis se métamorphose en papillon violet à tâches dorées.
La fleur de lotus se transforme en gros bouclier. Après quoi, elle s'envole.
Un nuage blanchâtre recouvre le lieu ensuite...
FIN DE LA SCENE 3
FIN DE L’ACTE 1
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EPILOGUE
LE VIEUX CONTEUR ET LES DEUX ENFANTS
LE VIEUX CONTEUR, sort du nuage accompagné d’un enfant
Et c’est ainsi que tous s’embarquèrent en direction de la Laguna de Guatavita, lieu magique où régnaient la paix et la sérénité. Là-bas, tous nos amis furent enfin à l’abri du danger, les dangereux trafiquants ne risquant pas de s’y rendre. Voilà tout, jeunes amis !
LE JEUNE HOMME
Ce n’est pas possible ! Cette histoire ne peut pas s’achever comme ça ?
LA JEUNE FILLE
Tu as raison, on reste un peu sur notre faim.
LE VIEUX CONTEUR
Insinueriez-vous par là que mon histoire n’était pas bien ?
LE JEUNE HOMME
Elle est sans queue ni tête.
LA JEUNE FILLE
Exactement !
LE JEUNE HOMME
Remboursé !
LE VIEUX CONTEUR
Que voulez-vous que je vous dise de plus, mes jeunes amis ? Comment ? N’avez-vous pas trouvé ce Conte merveilleux qui mettait en vedette un paon enchanté ?
LA JEUNE FILLE
J’en étais sûr ! Le vieux conteur est tombé sous le charme de la perruche.
LE VIEUX CONTEUR
Quelle beauté ! Quelle perfection !
LE JEUNE HOMME
Voilà qu’il divague, maintenant !
LA JEUNE FILLE
Je me doutais bien que notre conteur était un rêveur !
LE JEUNE HOMME, s’agenouille devant la fille
Ô, mon joli paon, si votre ramage ressemble à votre plumage, vous êtes le phénix de ces bois !
LA JEUNE FILLE, lui tend la main
J’insiste, my love, pour que vous me fassiez le baisemain !
LE VIEUX CONTEUR
Cela suffit, vous deux ! Voilà un bon moment que vous me ricanez au nez. Cela ne peut plus durer. Assez !
LA JEUNE FILLE
Mais enfin, vieux conteur, on ne va tout de même pas croire, que ce soir, vous nous avez invité simplement pour qu’on vous regarde vous ébahir devant un perroquet bavard ? Achetez-vous une télévision dans ce cas-là, les jolis minois dans la publicité ne manque pas.
LE VIEUX CONTEUR
Avouez que cet oiseau au plumage arc-en-ciel, suspendu à une liane, était sensuel et gracieux.
LE JEUNE HOMME
Roberto et ses amis ne se sont pas télé portés de Paris à Londres et de Londres dans la jungle colombienne uniquement pour contempler les
beaux yeux d’un paon.
LE VIEUX CONTEUR
Vous oubliez qu’ils se sont retrouvés sous des bombes, ce qui n’est pas une mince affaire, croyez-moi. Le danger les guettait à chaque instant.
LE JEUNE HOMME
Ca ne colle pas du tout.
LA JEUNE FILLE, fait du coude au jeune homme et lui fait un clin d’oeil...
Le paon les a sûrement entraîné là-bas pour une bonne raison.
D’ailleurs où est passé Yann Hesse.
LE JEUNE HOMME, lui fait du coude à son tour et un clin d’oeil
C’est vrai ce que tu dis là, ma jolie ! Et si j’ai bien suivi le récit du conteur, c’est bien dans le but de retrouver Yann Hesse qu’ils ont fait le voyage, non ?
LA JEUNE FILLE
Le paon a dit qu’il les mettrait sur la piste de Yann Hesse.
LE JEUNE HOMME
Il doit y avoir un rapport entre Yann Hesse et la Laguna de Guatavita ? Tu ne crois pas ?
LA JEUNE FILLE
Généralement, lorsqu’une aventure s’achève positivement, Roberto et Miss retournent à l’hôtel Pimodan pour y goûter des jours paisible.
LE JEUNE HOMME
Ce qui n’est pas le cas dans cette histoire. (Il fait du coude à la jeune fille) Je crois bien que notre vieux conteur nous fait marcher, ma jolie !?
LA JEUNE FILLE
Qu’il ne croit pas s’en tirer de la sorte. Il ne sait pas que nous autre, on est jamais rassasié.
LE CONTEUR
Je regrette, mais ce soir, je suis fatigué. Plus tard…
LE JEUNE HOMME
Ah, ah ! Je crois bien que le conteur a quelque chose à nous dire ?
LE CONTEUR
Et si on en reparlait demain soir, qu’en dites-vous ? (Il fait demi-tour)
LA JEUNE FILLE, le retient par le bras
Ah non, mon vieux, pas question de vous défiler ! Je parle du principe que lorsqu’on démarre le récit d’un conte, en général, on le finit.
LE JEUNE HOMME
Bien vu, ma jolie !
LA JEUNE FILLE
Je vous préviens, conteur, on ne quittera pas le hameau sans connaître la suite de cette aventure.
LE CONTEUR, se frotte les mains
Vous me prenez par les sentiments, mes deux petits tourtereaux !
LE JEUNE HOMME
C’est vrai, vous allez nous raconter la suite ?
LE CONTEUR
N’avez-vous jamais entendu parler du trésor de la Laguna Madre ? C'est là-bas, à plus de 3 200 m d'altitude qu’est née la légende de Guatavita. Le cacique Muisca s’y rendait en barque au milieu du lac couvert de poudre d'or et jetait dans ses eaux des émeraudes et des pièces d'or pour apaiser la colère du démon.
LE JEUNE HOMME, LA JEUNE FILLE
Le démon ?
LE CONTEUR
C'est principalement la recherche de ce trésor fabuleux qui motiva les conquistadores à pénétrer à l'intérieur d'un pays au climat et aux populations inhospitaliers. Lorsqu'ils parvinrent enfin à l'emplacement de la lagune, ils ne purent en croire leurs yeux. En effet, la Laguna de Guatavita est une petite étendue d'eau circulaire de moins d'un kilomètre de diamètre qui apparaît soudain, à la suite d'une longue escalade, comme un bijou enchâssé dans le chaton d'une bague. Elle s'étend au fond d'une bouche de volcan, et ses eaux immobiles sont d'un vert profond et mystérieux. Comme aucune vaguelette, aucune ride n'en perturbent la surface, on dirait une gigantesque émeraude sertie dans la crête des Andes.
LA JEUNE FILLE
Ce doit être un endroit magique ?
LE JEUNE HOMME
C’est quoi cette histoire de démon ?
LE CONTEUR
Cela vous dirait-il de déguster un délicieux thé au Jasmin près de la cheminée ? Qu’en dites-vous ? Par les temps qui courent, les
nuits sont fraîches au hameau.
LE JEUNE HOMME
Vous n’avez pas répondu à ma question ?
(Les trois personnages rentrent dans le nuage et disparaissent)
A suivre…
FIN L’EPILOGUE
Fin du 79-ième épisode
Affaire à suivre dans le 80ième épisode intitulé :
« LE DEMON DES EAUX TROUBLES »
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(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le
7.09.2021
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