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L'ENTREPRISE EN DELIRE

TITRE : LES AVENTURES FANTASTIQUES DE ROBERTO 
 
Dans  
 
« L’ENTREPRISE EN DELIRE »  
91-ième Episode 
 
ROBERTO (L’ouvrier d’entretien)  
Sous les traits d’Augustin et d’Emilio le Baladin 
FREDERIC (ancien directeur)  
Sous les traits de Fantoche 
PETITE MARIE-ANGE (Vendeuse) 
MADEMOISELLE CHRISTELLE (L’Hôtesse de caisse) 
PATOU (Hôtesse de caisse) 
FREDO (Vendeur) 
LUDO (Vendeur) 
AURELIEN (Vendeur) 
RICKI (Le nouveau directeur) 
FAB (Le réceptionniste) 
JULIA (Vendeuse) 
CRISTELLE (Hôtesse de caisse) 
GUILLAUME  
MISS MARYL 
 
LIEU : L’animalerie « Pet Food Dog » située dans le Midi de la France 
 
GENRE : Comédie Burlesque 
 
EPISODE 91 : « L'ENTREPRISE EN DELIRE » (2004) 
Première partie de la pièce du même titre « L'entreprise en délire en délire » (14 personnages) 
 
D’après la Saga théâtrale « LES MEMOIRES DE ROBERTO» (TOMES 1 à 21) :  
 
AUTEUR : EMILIEN CASALI 
 
 
PROTECTION SACD (Société des Auteurs Compositeurs dramatiques) - dépôt d'enregistrement 
Contact : Emilien CASALI  
e-mail : casali-emilien1@orange.fr 
 
 
http://emiliencasali.populus.ch/ - http://biblioscolaire.populus.ch/ 
http://compballadins.populus.ch/ 
 
 
 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE, FREDERIC, sous les traits de Fantoche, PETITE MARIE-ANGE, LUDO, GUILLAUME, LA VOIX D’AURELIEN 
 
Frédéric, sous les traits de Fantoche est accoudé au bar... 
 
 
PETITE MARIE-ANGE, arrive avec Julia 
Je t’assure qu’il m’a lâché quelques secondes après !...  sous prétexte qu’il devait se 
rendre aux toilettes... tous les mêmes, ces mecs !... toujours en train de se défiler !  
 
JULIA 
Décidément, tu n’as pas de chance avec les mecs, ma vieille !  
 
PETITE MARIE-ANGE 
J’espère tout de même que je reverrai mon Emilio un jour. J’adore son look ! Il est trop 
ce mec ! J’avoue qu’il s’est comporté avec moi comme un gentleman ! 
 
JULIA 
Monsieur Sylvestre m’a offert le resto. Trop galant ! C’est une bonne patte ! 
 
PETITE MARIE-ANGE 
J’ai bien peur que mon Emilio ne veut pas de moi. 
 
JULIA 
Entre monsieur Sylvestre et moi, c’est juste copain copain ! J’ai déjà un mec dans ma 
vie, et ça me suffit ! Enfin, toujours est-il qu’on se fend drôlement bien la gueule avec 
Sylvestre. Trop cool la vie !  
 
PETITE MARIE-ANGE 
T’as raison, Julia, je n’ai pas de bol avec les mecs ! 
 
JULIA 
Dis donc, Petite Marie-Ange… je croyais que tu avais repris avec ton John. 
 
PETITE MARIE-ANGE 
Tu parles ! Il a fini par craquer pour une autre nana, le bougre ! Déjà qu’il y avait une 
distance énorme qui nous séparait. Tu rajoutes à ça le fait qu’il bossait dans une 
discothèque comme serveur. Là, tu as tous les ingrédients pour voir ton mec te filer entre  
les doigts. Quel enculé ! 
 
Frédéric, sous les traits de Fantoche, sort un micro de sa poche et le tend vers les filles. 
 
JULIA 
Dis donc, ma biche, ce n’est pas la super éclate pour toi en ce moment. Mais bon, ne  
t’en fais pas ! T’as juste à claquer des doigts et il en pleuvra des mecs. La source n’est  
jamais tarie ! 
 
PETITE MARIE-ANGE 
Je ne retrouverai jamais plus quelqu’un comme mon John qui est unique en son genre.  
 
JULIA 
Pleurs pas, ma biche, tu as Emilio maintenant ! 
 
PETITE MARIE-ANGE 
Et pourquoi pas l’ouvrier d’entretien tant qu’on y est ?  
 
JULIA 
Why not ?  
 
PETITE MARIE-ANGE 
Ni l’un ni l’autre !  
 
JULIA 
Et pourtant, je trouve Roberto super sympa ! Pas toi ? 
 
PETITE MARIE-ANGE 
Tu rigoles ! On n’arrête pas de se manger la gueule tous les deux. Oh ! et puis, d’abord, 
il est trop vieux pour moi. En plus, il ne me plait pas. Moi, vois-tu, je veux un mec  
baraqué, jeune et beau comme un ange, qui soit toujours à mes petits soins, qui m’offre  
tous les jours le resto, qui m’emmène en voyage, qui fait la cuisine, qui passe  
l’aspirateur, qui fais le ménage, qui fait les courses, qui me laisse aller en boite quand je  
le désire, qui s’occupera des gosses quand je serai absente…  
 
JULIA 
L’homme idéal, quoi ! 
 
PETITE MARIE-ANGE 
Parfaitement ! Je veux un mec qui me laisse partir en vacances avec mes copains et  
mes copines quand je veux !  
 
JULIA 
L’indépendance dans la dépendance. 
 
PETITE MARIE-ANGE 
Tout à fait ! Je veux par-dessus tout un homme qui ne me touche pas, avec qui je ne  
couche jamais… un homme qui me laisse avoir autant d’amants que je veux, qui n’est  
pas jaloux, qui m’aime pour moi et me respecte pour mes choix… 
 
LUDO, surgit en chantant, grattant sur sa guitare en bandoulière, le visage très pâle 
« Ma meuf s’est cassé de la baraque l’autre nuit, 
M’a laissé seul, coupé du monde, et dans l’ennui 
Je voulais tout casser, je voulais me détruire.  
(Ricki surgit à ce moment là et croise les Bras) 
 
LUDO, tourne autour des filles toujours en chantant) 
Alors, j’ai avalé d’un trait une coupe d’un mauvais vin 
Qui m’a littéralement broyé la tête. Dans mon saoul j’avais du chagrin 
J’ai côtoyé l’enfer, le dégoût et maudit le chat du voisin, (Il s’agenouille) 
Me suis taillé les veines, à genou, dans ma salle de bain. 
Et j’ai crié, crié, crié ma peine, comme un fou que rien ne retient 
 
RICKI, lui prend la guitare des mains et l’assomme 
Tu veux bien la fermer ta grande gueule, petit ! Tu vois bien qu’on bosse ici.  
(Ludo tombe à terre) 
 
JULIA 
Trop hard, le dirlo ! Vaut mieux se casser !  
 
Petite Marie-Ange et Julia quittent les lieux... 
 
FAB, surgit  
Un problème, monsieur le directeur ?  
 
RICKI 
Tu tombes bien, Fab ! Renvoie ce ding 
en psychiatrie, il me fatigue !  
 
FAB 
Yes, sir ! (Il aide Ludo à se relever) Allez, debout, Ludo ! Tu rentres à la maison ! Suis- 
moi ! (Puis il transporte Ludo) 
 
RICKI, se frotte les mains 
Et maintenant, place au casting ! (Il prend une canette, la décapsule, puis se dirige vers  
Mademoiselle Christelle) A nous deux, Mademoiselle Christelle ! (Il lui remet la bouteille) Une petite bière ?  
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE, qui est allongée sur le bureau 
Y a du soleil, y a des nanas, radadi radada ! Ah ! Vous v’là enfin, m’sieur le Dirlo !  
 
RICKI, l’aide à s’assoir 
Mes hommages, Mademoiselle Christelle ! Moi, c’est Ricki l’Amoroso ! On peut se dire  
« tu » ! (Il lui sert la main) Alors, comment trouves-tu mon bureau ? Assez confortable ?  
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE, tape avec la canette sur le bureau 
C’est du costaud ce machin là !  
 
RICKI 
Tu sais, on peut en faire des choses dessus.  
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE 
Je vous préviens, je ne suis pas secrétaire, monsieur. Pas question de faire la  
paperasserie. (Elle boit sa canette au goulot) Je suis une hôtesse de l’air et entend bien être payée en tant que tel.  
 
 
RICKI, retire sa chemise 
Toute ma vie, j’ai rêvé de me taper une hôtesse de l’air !  
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE, mime sur le bureau un pilote de ligne 
Prêt à décoller, mon commandant ? Three… two… one… zero !!! Et c’est parti !  
 
RICKI, retire ses chaussures et défait son pantalon 
C’est le ciel qui t’envoie, blondasse ! Laissez place à Ricki l’Amoroso !  
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE 
Nous survolons à présent le Mont Pic Saint loup ! 
 
RICKI, est en culotte de bain moulante 
Oyez ! Oyez ! Oyez, braves gens ! The show must go on ! Dieu soit loué ! Cet après- 
midi, je vais niquer ! (Il chante à voix basse) « Ce soir, nous irons niquer, sans chemise,  
sans pantalon ! Ce soir, nous irons niquer, sans chemise, sans pantalon ! » 
 
Ricki danse en claquant des doigts pendant que Fantoche, qui s’est rapproché, tend le micro... 
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE 
A présent, l’orage fait rage ! Le vent souffle à 100 kilomètres heure ! Une pluie  
torrentielle vient de s’abattre sur le coque pite de notre avion… les turbulences  
atmosphériques empêchent toute lisibilité…  
 
RICKI, claque des doigts tout en chantant à voix haute, toujours en culotte de bain moulante 
« Ce soir, nous irons niquer, sans chemise, sans pantalon ! Ce soir, nous irons niquer,  
sans chemise, sans pantalon ! » 
 
Le portable de Frédéric, sous les traits de Fantoche sonne. 
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, répond à voix basse 
Allo ! C’est toi, Matiou ? C’est parfait ! Tout se passe bien ! Justement, je viens de  
prendre plusieurs clichés… maintenant, nous les tenons, ces branleurs ! C’est clair, ils  
vont passer un mauvais quart d’heure ! Le temps de faire mon rapport et je rentre à  
Marseille. C’est ça, mon pote, à plus tard !  
 
RICKI, se rapproche de Fantoche, puis le choppe par le col 
Dis donc, Guignol, on peut savoir ce que tu fais ici à nous espionner ? Tu crois que je ne  
t’ai pas vu prendre des photos tout à l’heure. Tu travailles pour la concurrence, c’est ça ?  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, retire sa capuche 
Lâche-moi, espèce d’idiot !  
 
RICKI, le secoue dans tous les sens 
Tu sais ce qu’il te dit l’idiot ? Hein ?  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Tu as intérêt à coopérer si tu tiens à conserver ton poste, Ricki.  
 
RICKI 
Je peux savoir à quoi tu joues, guignol ? Je vais t’éclater la tête !  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, retire sa capuche 
Ce pourrait être un motif de licenciement !?  
 
RICKI, reconnaît Frédéric 
Frédéric ? Mais que veut dire cette mascarade ? 
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
C’est Matiou qui m’envoie. Il y a trop du laisser-aller dans cette boutique.  
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE, s’affale sur le bureau 
Vos gueules, connards !  
 
RICKI, décapsule deux canettes  
Attends, je vais t’expliquer… (Il lui passe une canette) A ta santé, Frédéric !  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, se saisit de la canette 
Je te préviens, Ricki : tu ne m’achèteras pas avec une canette. Tu piges ?  
 
RICKI 
Et toi, tu ne me feras pas de chantage avec des photos. 
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, montre son micro à Ricki 
J’ai également les moyens de vous faire parler.  
 
RICKI, le saisit par le col 
Je te conseille de rester tranquille, enculé !  
 
LA VOIX D’AURELIEN, au loin  
Et une petite mousse pour monsieur Aurélien !  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, enfile sa capuche 
Tu fais comme si on ne se connaissait pas devant ton personnel, pigé ? A partir de  
maintenant, tu m’appelles Monsieur le contrôleur ! Tu deviens du même coup mon subordonné. (Il s’accoude au bar)  
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
---------------- 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1 
 
RICKI, MADEMOISELLE CHRISTELLE, FREDERIC, sous les traits de Fantoche (alias Frédéric), AURELIEN, FREDO, JULIA, GUILLAUME, PETITE MARIE-ANGE 
 
Frédéric, sous les traits de Fantoche est accoudé au bar. Ricki est placé derrière le bar. Mademoiselle Christelle est allongée sur le bureau et ronfle.  
 
AURELIEN, arrive 
Une bière bien fraîche, M’sieur Merlin ! Et que ça saute !  
 
RICKI, lui sert une bière 
Mollo, mollo, petit ! Cela pourrait te nuire !?  
 
AURELIEN, se saisit de la bière 
C’est toi qui remplaces le barbu, maintenant ? 
Alors, tu attends le déluge pour me 
servir ? (Il boit cul sec) Une autre bière, patron !  
 
RICKI 
Je te rappelle que tu es en service, petit ! 
 
AURELIEN 
Ca va, vieux, tu ne vas pas chipoter pour deux bières.  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, avec sa voix caverneuse 
Donne-lui sa bière, Ricki, il l’a bien mérité. 
 
Ricki décapsule une canette qu’il remet ensuite à Aurélien... 
 
AURELIEN 
Voilà qui est bien dit, Fantoche de mes deux ! Pour une fois que tu ouvres ta bouche 
pour ne pas dire des conneries. Mais dis-moi, t’es encore là ? Tu me diras… faut bien 
que tu fasses ton boulot…  
 
RICKI 
Un peu de tenue devant monsieur le contrôleur, Aurélien ! Je te signale qu’il fait son 
travail correctement. Alors, laisse-le tranquille !  
 
AURELIEN 
A votre santé, monsieur le contrôleur !  
 
Il boit sa canette d'un seul trait... 
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, boit sa bière 
A la tienne, petit !  
 
 
Soudain, le portable de Mademoiselle Christelle sonne. Celle-ci reste allongée 
 
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE, répond 
Allo ! Cricri à l’écoute ! C’est toi, mon amour ? Tout va super bien ! C’est la grosse 
éclate ! On bosse dur dur ici ! Désolée, mon amour… je ne vais pas pouvoir rester trop 
longtemps au téléphone… y a le contrôleur de mes deux et ses deux acolytes qui me  
surveillent… alors, tu sais comment que ça se passe lors d’un examen : il suffit d’une  
seule faute d’inattention et la conduite te passe sous le nez… c’est ça, mon amour, à ce  
soir ! Je t’aime moi non plus ! 
 
Elle raccroche ensuite... 
 
RICKI, s’adressant à Mademoiselle Christelle 
Bon, ce n’est pas tout, mademoiselle, il faut bosser à présent ! 
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE, se relève 
A vos ordres, Patron ! Je commence par quoi ?  
 
RICKI 
Je crois bien que vous êtes hôtesse de caisse ?! 
 
PATOU, surgit en patte d’Ef et la pipe à la bouche 
Mon petit dirlo adoré a besoin de renfort ? 
 
RICKI 
Tu arrives toujours à point nommé, poupée !  
 
PATOU 
Allez ! Avoue, mon chéri, avoue haut et fort, devant tout le monde, que tu ne peux te  
passer de ton hôtesse de caisse préférée !  
 
RICKI, pose un genou sur le sol 
Oui, je l’avoue ! 
 
Frédéric, sous les traits de Fantoche remue la sonnette. Ricki se relève. 
 
PATOU 
Avoue, mon chéri, avoue que sans ta brune de service, tu es l’homme le plus perdu au  
monde. 
 
RICKI, se colle contre Patou et lui baise la main avec insistance 
Quand je vois, adorable brune, 
Cet œil si vif et si fendu, 
Je sens une joie non commune, 
Le long de mon individu 
Abbé de Grécourt (Libertin du 18-ième siècle) 
 
PATOU 
Je me sens revivre pour l’Eternité ! 
 
 
RICKI 
Je n’aimerai jamais la Blonde, 
Elle a le cœur à fleur de peau, 
Et dans le plaisir vous inonde, 
Des pleurs de son œil tout en eau. 
Abbé de Grécourt (Libertin du 18-ième siècle) - suite 
 
 
MADEMOISELLE CHRISTELLE, se dirige vers le bar et se décapsule une canette 
Tu sais ce qu’elle te dis la blondasse, dirlo ?  
 
RICKI, toujours collé contre Patou 
Si tu me dévoilais ta gorge, 
Je pourrai bien voir Cupidon 
Monté dessus, comme saint George 
S’y tenir à califourchon 
Abbé de Grécourt (Libertin du 18ième siècle) – suite et fin 
 
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, remue la sonnette. 
Il va falloir se mettre au boulot, les filles ! 
 
RICKI 
Monsieur le contrôleur n’a pas tout à fait tort, mesdemoiselles. 
 
PATOU 
Non mais, c’est quoi ce délire ? Que vient faire le contrôleur ici ? Tu aurais pu me  
prévenir, dirlo.  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, fait la courbette 
Je suis FFrédéric, sous les traits de Fantoche le contrôleur, chef des travaux en  
marche ! A votre service, dame Patou !  
 
PATOU 
Ah non, pas question de bosser dans ces conditions !  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, sort de sa poche une muselière et la lui plaque  
sur la bouche  
Ferme ta gueule, connasse ! C’est moi qui commande à présent !  
 
 
FIN DE LA SCENE 1 
 
 
-------------------- 
 
 
ACTE 1 / SCENE 2 
 
AURELIEN, qui décapsule une canette 
Tu me fais trop flipper, Fantoche de mes deux !... je vais faire dans la culotte ! (Puis il boit sa canette cul sec)  
 
PATOU, se rapproche de Aurélien en retirant sa muselière qu’elle balance 
Nous organisons la résistance !  
 
AURELIEN, lui prend la pipe des mains 
Mort aux cons ! Mort aux cons !  
 
PATOU 
Nous ne voulons pas de mirador dans cette boite !  
 
AURELIEN 
Aux chiottes, Frédéric, sous les traits de Fantoche ! Aux chiottes, Fantoche !  
 
PATOU 
Pas de parasites, non plus !  
 
AURELIEN 
Liberté ! Egalité ! Fraternité !  
 
RICKI 
Du calme, les enfants ! Du calme ! On va se faire virer !  
 
PATOU 
C’est comme avec Frédéric… il fallait toujours marcher au coup de sifflet. 
 
AURELIEN 
Remballe ta cloche, Fantoche ! Retourne à Rome ! 
 
FREDO, surgit avec un chien dans ses bras à qui il donne le biberon 
Parlons-en de l’ancien directeur ! Une véritable tête de mule !  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, sort son micro 
Nous écoutons votre témoignage, Frédo… Allez-y, crachez votre venin ! Dites tout ce que vous avez sur le cœur, la vérité doit éclater au grand jour !  
 
Il tend son micro... 
 
 
FREDO, parle dans le micro 
Je jure de dire la vérité, rien que la vérité ! 
 
PETITE MARIE-ANGE, surgit avec un chien dans ses bras à qui il donne le biberon 
Moi aussi je jure de dire la vérité et rien que la vérité sur l’autre enculé !  
 
JULIA, tenant une souris par la queue 
Moi aussi, je prends part à l’orgie ! Ca va déchirer grave, les mecs !  
 
Tout le monde est attroupé au bar... 
 
AURELIEN, passe la pipe à Petite Marie-Ange  
Je confirme ! (Il se saisit du micro) Frédéric était un noceur patenté ! Un connard fini ! A  
l’époque, il m’entraînait plusieurs fois dans la semaine dans des défonces jusqu’au bout  
de lnuit. Dieu sait qu’on s’en est enfilé des canettes, tous les deux ! (Puis il chiale)  
Maman ! Quand je pense que c’était le bon temps ! (Mademoiselle Christelle lui passe  
un mouchoir) On partageait tout ensemble, même les meufs ! Et puis, quand arrivaient  
les beaux jours, on se collait aux jupes des meufs ! Tout ça me manque à présent ! (Il  
chiale) C’était le bon temps ! (Mademoiselle Christelle lui ramène une canette) Je  
l’aimais, cet enculé ! Il était comme un grand frère pour moi… (Il plonge dans les bras de  
Frédéric, sous les traits de Fantoche)  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, repousse Aurélien et se place vers Petite Marie-Ange le micro tendu 
Qu’avez-vous à dire pour votre défense, mademoiselle Petite Marie-Ange ?  
 
PETITE MARIE-ANGE, se saisit du micro 
Tu rigoles, mec ! C’est l’ancien dirlo qui fait des conneries et c’est moi qu’on accuse ?  
 
FREDO, lui arrache le micro des mains 
N’oubliez pas. les amis, les centaines d’heures de RTT qu’il nous a collé, ce débile !  
 
PETITE MARIE-ANGE, arrache le micro 
Vous trouvez normal, les mecs, le fait que je n’ai toujours pas récupéré mes  
heures de RTT au bout d’un an de boite ?  
 
TOUT LE MONDE, sauf Fantoche 
Mort aux cons !  
 
GUILLAUME, arrive 
Vous vous êtes fait niqué comme des bleus bites, les mecs !  
 
PATOU, arrache le micro des mains de Frédo 
Et toutes les primes qu’il nous avait promis dont on n’a jamais vu la couleur… hein ? 
 
AURELIEN, cynique 
Plus de rendement, plus de primes !  
 
GUILLAUME, parle dans le micro 
C’est bien ce que j’ai dit : vous vous êtes fait niqué comme des bleus bites ! 
 
TOUT LE MONDE, sauf Fantoche 
Pendez-le haut et court !  
 
JULIA, la pipe au bec, se saisit du micro 
Oyez, citoyen ! Oyez ! Ce soir, les employés de « Pet Food Dog » vont déchirer grave !  
 
 
PETITE MARIE-ANGE, arrache le micro 
Faisons appel à Emilio le Baladin pour qu’il nous tire d’affaire !  
 
TOUT LE MONDE, sauf Fantoche 
Liberté ! Egalité ! Fraternité !  
 
RICKI, tape du pied et pousse un cri 
Vos gueules, les mouettes ! Et maintenant, au boulot ! Circulez ! 
 
JULIA 
Tu me fais trop treaper, man ! 
 
 
Tout le monde s’en va, sauf Frédéric, sous les traits de Fantoche et Ricki 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
--------------- 
 
ACTE 1 / SCENE 3 
 
RICKI, FREDERIC (sous les traits de Fantoche), LAURIC, FREDO,ROBERTO (sous les traits d’Emilio le baladin), MISS MARYL, MADAME, TURLUTE 
 
Ricki est passé derrière le bar et se sert un verre de Champinelle ; Fantoche est placé devant. 
 
LAURI, arrive 
Bonjour Ricki !  
 
RICKI 
Salue, Lauric ! Que viens-tu faire à « Pet Food Dog » ? 
 
LAURI  
Elle est là, Petite Marie-Ange ?  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Qu’est-ce que tu lui veux, petit ?  
 
LAURIC 
Hein ? C’est qui ce « relou » ?  
 
RICKI 
Le contrôleur des travaux en marche.  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Laisse-nous en tête à tête, Ricki, j’ai 2 mots important à lui dire au petit.  
 
RICKI 
Bien, m’sieur Fréd… je veux dire, m’sieur l’adjudant !  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Eh bien, petit, que lui veux-tu exactement à Petite Marie-Ange ? 
 
LAURIC 
Comme prévu, je viens la récupérer à 16 heures. On a prévu d’aller goûter au Mac Do.  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Laisse « béton », petit ! Petite Marie-Ange n’est pas faites pour toi !  
 
LAURIC 
Hein ? Quoi ? Mais d’abord qui vous a dit que je voulais sortir avec elle ? 
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Mon petit doigt !  
 
LAURIC 
Mais qui êtes-vous au juste ?  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Je suis Fantoche, le contrôleur des travaux en marche. Alors, comme ça, tu cours après la Petite. Il va falloir que tu te lèves de bonne heure avant de te la taper.  
 
LAURIC 
Hein ? Quoi ? Comment ça ?  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Tu n’es toujours pas directeur, Lauric ? 
 
LAURIC 
Eh bien, non.  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
C’est bien ce que je pensais : tout le monde ne s’appelle pas Frédéric ! Car, en dehors de lui, personne à du charme, pas même Ricki l’amoroso qui, d’ailleurs, ne tardera pas à être virer de la boîte… lorsque j’occuperai le poste de PDG.  
 
LAURIC 
Seulement, voilà… j’en connais un qui a le nec plus ultra et qui ne va pas tarder à faire de l’ombre à m’sieur Frédéric.  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, saisit Lauric par le col 
Qui est-ce ? Tu as 2 secondes pour répondre, petit. 
 
 
LAURIC 
Petite Marie-Ange a craqué pour lui. Elle m’en a parlé au téléphone toute la semaine.  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Donne-moi son nom ou je te bute !  
 
LAURIC 
Il rôde dans les parages. Il paraît qu’il chasse le parasite, ces temps-ci ? Et tu ne vas pas tarder à faire sa connaissance, Fantoche de mes deux !  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Dégage d’ici, petit vaurien ! Et que je ne t’y revois plus, pigé ? 
 
LAURIC, quitte les lieux 
Je reviendrais, Fantoche ! Je reviendrais ! 
 
RICKI, arrive 
Il n’a pas l’air en pleine forme le petit ? 
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, se parlant à lui-même 
Personne ne peut faire de l’ombre à Dieu !  
 
FREDO, reparaît avec un pantalon à pat d’Ef, la pipe à la bouche,  
Il faut quand même que je vous dise un truc, monsieur Fantoche : vous ne pouvez pas  
vous imaginer l’enfer qu’il nous à fait vivre, l’autre enculé… 
 
RICKI 
Dis donc, Frédo… tu as un régime spécial ? Qu’est-ce que tu fous encore là ?  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, une canette à la main 
Laisse-le s’exprimer, Ricki, tu vois bien qu’il en a gros sur la patate !  
 
FREDO 
Vous êtes trop bon, m’sieur Fantoche ! (Il le sert dans ses bras) Vous êtes un amour !  
 
ROBERTO, sous les traits d’Emilio le baladin, surgit avec un aspirateur dans le dos 
Service de nettoyage de la ville ! Laissez place !  
 
RICKI 
Ne me dites pas que c’est encore vous, monsieur le baladin ?  
 
ROBERTO, sous les traits d’Emilio le baladin  
Vous êtes en présence du parasite. Il me faut rapidement mettre la main sur lui ! 
 
RICKI 
Ca va, tu ne vas pas encore me les gonfler, grand couillon ! (Il lui sert un verre)  
Tiens, bois un coup !  
 
ROBERTO, sous les traits d’Emilio le baladin  
Désolé, jamais pendant le service !  
 
RICKI 
Tu déconnes ?  
 
ROBERTO, sous les traits d’Emilio le baladin  
Mais où peut-il bien être, ce parasite ? (Il s’en va)  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, pleure dans les bras de Frédo 
Tous ces témoignages m’ont vraiment ému ! Je suis complètement ému, mon Frédo !  
 
 
FREDO, la tête de Fantoche sur ses épaules 
Et je ne vous ai pas tout dit encore, m’sieur Fantoche ! 
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, sort le micro de sa poche qu’il remet à Frédo 
Parle ! Je t’en prie, parle, mon Frédo ! Crache tes tripes ! Dis-moi tout ce que tu sais sur ce débile !  
 
RICKI, sert un verre à Frédo 
In vino veritas !  
 
FREDO, s’enfile le verre cul sec, puis parle dans le micro 
Eh bien, voilà, je vais vous donner un petit aperçu de l’ingratitude de notre ancien dirlo…  
vous prenez le cas de Stéphie l’ancienne secrétaire… pauvre Stéphie ! (Fantoche lui  
remet un mouchoir) Quand je pense qu’elle a été virée par l’autre diable !  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, sort son appareil photo et le photographie 
Vas-y, Frédo, parle ! Je t’en supplie, parle ! La direction sera ravie de connaître ton beau  
témoignage ! Elle te récompensera pour ça ! J’en suis sûr !  
 
FREDO, se saisit de la canette et boit cul sec 
Eh bien, voilà… Stéphie avait l’habitude d’emmener au travail son dog Bordelais. Samba  
était une femelle aux yeux de velours, un animal d’une grande douceur. (Il plonge dans  
les bras de Fantoche) J’étais fou de cette grosse bête ! Elle avait d’énormes babines  
très baveuses… tous les jours, je la serrais tendrement dans mes bras… Eh bien, vous  
savez quoi ?... un jour, l’ancien dirlo a savaté Samba au moment où je m’apprêtais à lui  
faire un baiser d’amour… (Il s’agenouille et pleure) Le dirlo lui a défoncé la tronche à  
grand coup de lattes ! Et pour finir, il a mis la pauvre bête à la porte, avec interdiction d’entrer au magasin.  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Je ne supportais pas les crottes de ce gros animal visqueux, pas plus que sa Maîtresse, d’ailleurs. Le dog Bordelais pissait n’importe où.  
 
FREDO 
C’est faux !  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche 
Et puis, j’avais beau savater et museler la vilaine bête à longueur de journée,  
rien à faire, elle faisait sa crotte n’importe où !  
 
FREDO, agonisant 
C’est faux ! Samba était une douce créature pleine de vie, pleine de joie et pleine de  
grâce ! Nous nous baladions souvent tous les deux, main dans la main, sur le parking.  
(Il se couche sur le sol et pleure à chaude larme) Elle ne pourra plus jamais mettre les  
pieds dans le magasin ! C’est trop injuste !  
 
MADAME TURLUTE, surgit avec Patou 
Je veux être remboursée sur le champ !  
 
PATOU 
Je regrette, mais pour toute réclamation, il faut prendre rendez-vous, madame ! 
 
MADAME TURLUTE 
Où est le directeur ? Je veux lui parler !  
 
RICKI 
Que se passe-t-il, Patou ? Qui est cette dame ? 
 
MADAME TURLUTE 
Je suis madame Turlute. Qui êtes-vous ?  
 
RICKI 
Je suis le boss !  
 
MADAME TURLUTE 
Où est passé le débile ?  
 
RICKI 
L’ancien directeur nous a quitté il y a quelques mois. Désolé, madame Turlute, je ne peux rien faire pour vous.  
 
MADAME TURLUTE 
J’ai acheté un aquarium chez vous que l’on ne m’a jamais livré à domicile. Je vous  
préviens, Boss : soit vous me remboursez, soit je porte plainte !  
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, prend madame Turlute par les hanches 
Si vous voulez, on peut s’arranger autrement. Hein ? Qu’en dites-vous ?  
 
MADAME TURLUTE 
C’est qui ce guignol, Boss ? 
 
RICKI 
Permettez-moi de vous présenter le contrôleur des travaux en marche. 
 
 
FREDERIC, sous les traits de Fantoche, entraîne Madame Turlute vers la sortie 
Allez, come on, poupée ! Je t’emmène déguster une pizza à l’hôtel. Ca te branche ? On  
s’enfilera quelques canettes de bière... ensuite, je t’offrirai le ciné… tu verras, ma  
chambre d’hôtel est très confortable. On va bien s’éclater tous les deux… C’est  
vachement sympa l’hôtel !... en plus, il y a un super matelas et une super douche ! Tu  
verras, sous la douche, c’est terrible ! Remarque, sur la chaise, c’est pas mal aussi ! (Il quitte les lieux en entraînant avec lui madame Turlute) 
 
Ricki et Patou quittent les lieux. Frédo s’est endormi sur le sol et ronfle. 
 
Après quoi, un nuage blanchâtre recouvre le lieu… 
 
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
 
FIN DE L’ACTE 1 
 
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EPILOGUE 
 
LE CONTEUR, LA FEMME DU CONTEUR,  
LE JEUNE HOMME, LA JEUNE FILLE 
 
Le nuage se dissipe ensuite… L’action L’action se déroule dans le hameau de Bucine en Toscane, au coin de la cheminée… 
 
LE CONTEUR,  
Frédéric entraîna ensuite Madame Turlute à l’hôtel…  
 
LE JEUNE HOMME 
Et il lui suffit de deux minutes, douche comprise, pour l’emballer. 
 
LA JEUNE FILLE, lui fait du coude 
Ne raconte pas d’idioties, voyons ! 
 
LE JEUNE HOMME 
Je dis ce qui est, voilà tout ! Pas vrai, vieux conteur ? C’est bien ainsi que les  
choses se sont passées ensuite, n’est-ce pas ?  
 
 
LA FEMME DU CONTEUR, surgit avec un plateau sur lequel sont disposées 4 tasses et une théière 
On ne peut rien te cacher, jeune homme.  
 
LE JEUNE HOMME 
Ben oui, quoi ? C’est vrai ! Disons les choses comme elles sont. En ce temps-là, c’était la petite récréation favorite de Frédéric. 
 
LA FEMME DU CONTEUR 
L’homme qui tirait plus vite que son ombre ! 
 
LE JEUNE HOMME 
C’est qu’elle a de l’humour la femme du conteur ! 
 
LA FEMME DU CONTEUR 
Il en faut de l’humour pour vivre avec mon homme. 
 
LE CONTEUR, s’adressant à sa femme 
On attend quoi pour le boire ce thé au jasmin, ma petite chérie ?  
 
LE JEUNE HOMME 
Je le trouve fameux ! D’où vient-il  ?  
 
LE CONTEUR 
Madame Wou nous l’a envoyé de Chine.  
 
LA JEUNE FILLE 
Qui est madame Wou ? 
 
LE CONTEUR 
Vous n’avez qu’à lire l’épisode intitulé « Toilette Impériale » pour le savoir.  
 
LA JEUNE FILLE 
Et où peut-on se le procurer ?  
 
LE CONTEUR 
Vous le découvrirez dans les « Les Mémoires de Roberto ». 
 
LA JEUNE FILLE 
Je ne connais pas ce volume. 
 
LA FEMME DU CONTEUR 
C’est normal, puisqu’il n’existe pas !  
 
LE CONTEUR 
Je finirai bien par l’écrire. 
 
LE JEUNE HOMME 
Je crois qu’on se disperse, les enfants ? 
Retournons dans l’animalerie si vous  
le voulez bien. 
 
LA JEUNE FILLE, lui fait du coude 
Dis donc, tu prends de l’assurance depuis quelque temps, mon pote.  
 
LE JEUNE HOMME 
Je ne tiens pas à perdre le fil de l’histoire. 
 
LA FEMME DU CONTEUR 
Bien vu, jeune homme !  
 
LA JEUNE FILLE 
A propos, que devient Miss Maryl ? On ne l’a pas beaucoup vue dans l’histoire.  
 
LA FEMME DU CONTEUR 
Ne t’en fais pas pour elle, ma chérie ! Miss Maryl est toujours à l’affût ! 
 
LA JEUNE FILLE 
Ah oui ! Comment ça ?  
 
LE JEUNE HOMME 
Je vous en prie, cher Maître, poursuivez !  
 
LE CONTEUR 
Peu après le départ de Frédéric, Juliette fit son entrée en scène… 
 
LA JEUNE FILLE 
Qui ça ?  
 
LA FEMME DU CONTEUR 
Vous n’êtes pas au bout de vos surprises, mes jeunes amis !  
 
LE CONTEUR 
Je sens encore son doux parfum dans l’air !  
 
LE JEUNE HOMME, fait du coude à la jeune fille 
Notre conteur a la nostalgie, dirait-on ?  
 
LA FEMME DU CONTEUR 
Faut dire que Juliette s’est cramponnée à lui pendant très longtemps. 
 
LE CONTEUR 
A l’époque, Sylvestre, l’ex facteur en était très amoureux…  
 
Le femme du Conteur sert le thé à tout le monde… 
 
Puis le nuage blanchâtre recouvre le lieu… à suivre… 
 
FIN DE L’EPILOGUE 
 
FIN DU 91-ième épisode 
Affaire à suivre dans le 92-ième épisode : 
« COME BACK JULIETTE » 
 
 
 
 
 
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