|
Rubriques
Liens
|
Home
| Album-Photo
| Contact
|
FAUSSE PISTE et L'AMOUR, TOUJOURS L'AMOUR
TITRE : « LES AVENTURES FANTASTIQUES DE ROBERTO»
Dans :
« FAUSSE PISTE »
81-ième épisode
ROBERTO
L’AMIRAL BYRD
LA SEGNORITA NOHORA
LE COMTE DE LA BOUCHE-EN-BIAIS
SYLVESTRE
LORD TICKLE
LADY TICKLE
LE BANQUIER (sous les traits de Jimmy)
LE DEMON « Des eaux troubles »
BENOÎT PICARDI
(aérostier suisse aux commandes de sa montgolfière : « la Renaissance » )
LIEU : L’histoire se déroule sur la Lagune de Guatavita en Colombie
GENRE : Comédie Fantastique
EPISODE 81 : « FAUSSE PISTE » (2004)
Deuxième partie de la pièce du même titre « Fausse Piste »
CLIQUEZ SUR CE LIEN ET DECOUVREZ EN LECTURE L'EPISODE 81 (Deuxième partie) AVEC DES iLLUSTRATIONS:
AUTEUR : EMILIEN CASALI
PROTECTION SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques) - dépôt d'enregistrement
Contact : Emilien CASALI -
e-mail : casali-emilien1@orange.fr
http://emiliencasali.populus.ch/ - http://biblioscolaire.populus.ch/
http://compballadins.populus.ch/
PROLOGUE
LE COMTE, SYLVESTRE, L’AMIRAL BYRD, LORD TICKLE, LADY TICKLE, JIMMY, LA VOIX DU DEMON
LE COMTE
Nous sommes dans la nuit, la lune éclaire la Laguna de Guatavita couleur émeraude (Lac gelé) en Colombie
Lady Tickle aperçoit l’extrémité d’une lame dentelée qui la contourne en perforant la glace.
LADY TICKLE
Voyez-vous cela, Christophe Rodolphe ? Cet objet curieux me contourne. (Un temps) Je vous dis qu’un objet curieux me contourne.
LE COMTE
Fichez-moi la paix !
JIMMY, soulève la marmite
Sa majesté désire-t-elle prendre un bain de pieds?
LE COMTE
Là, vous me prenez par les sentiments, Jimmy !
JIMMY
Laissez, c’est moi qui vous déchausse.
Il retire une à une les pantoufles du Comte
LE COMTE
Vous revenez dans mon estime, Jimmy. Vous êtes un amour !
SYLVESTRE
Ah, que c’est beau l’amour !
LADY TICKLE
Je crois bien que c’est une scie, Monsieur le Comte ?
LE COMTE, les pieds trempés dans la marmite
Oui, c’est cela même.
LADY TICKLE
Je vous assure que je dis vrai. (C’est alors que la glace sur laquelle repose lady Tickle se fend) A moi ! A moi ! Ah, ah, ah, ah, ah, ah !!!!! (Elle est rapidement emportée sous les eaux)
LORD TICKLE, se précipite
Que se passe-t-il, my love ? Où allez-vous ? Revenez-moi !
JIMMY, lui tape sur l’épaule
Trop tard, mon coco, ta femme a disparu dans les profondeurs du lac.
LORD TICKLE
Dieu du ciel ! Comment est-ce possible ?
JIMMY
Nous voilà enfin débarrassé d’elle ! Tu vas pouvoir me passer la bague au doigt, à présent !
LORD TICKLE, se blottit dans ces bras
Quel malheur, Jimmy ! Rends-toi compte ? Quel malheur ! Que vais-je devenir sans elle ?
JIMMY
Tu hérites de sa fortune et hop ! le tour est joué, on va s’installer au Bahamas !
LORD TICKLE
Tu me prends pour un imbécile ou quoi ? Tu insinues par là que j’ai tué ma femme ?
JIMMY
Bon débarras !
SYLVESTRE, s’adresse à Jimmy
Dis donc, moustique, tu ne vois pas que la disparition de sa femme l’a affectée ?
JIMMY
J’allumerai un cierge lorsque nous serons rentré.
SYLVESTRE
Tu crois peut-être que je n’ai rien compris à ton manège ?
JIMMY
De quoi je mêle, petit père ?
SYLVESTRE
Mon petit doigt me dit que tu es ce bouseux de banquier qui passe son temps à faire du gringue au mari de la défunte. Avoue que ça t’en bouche un coin !
LORD TICKLE, s’agenouille sur la glace et implore le ciel
Dieu du ciel ! Mon banquier a tout foutu en l’air !
JIMMY
C’est toi qui l’as cherché, mon Coco ! Tu n’avais qu’à me rendre ma liberté.
Au même instant, on entend le bruit d’une scie couper la glace
SYLVESTRE, sort une paire de menottes de sa poche
Au nom de la loi, je vous arrête, Jimmy, pour meurtre avec préméditation sur la personne de Lady Tickle !
Il lui passe les menottes au poignet
JIMMY
C’est du délire ! Je n’y suis pour rien, petit père ! ! (Il s’adresse à Lord Tickle) Dis-leur, my love, que ce n’est pas moi le meurtrier de ta femme. Dis-leur, voyons ! Tu m’abandonnes, c’est ça ?
LA VOIX DU DEMON, avec un timbre de voix caverneux
Vous êtes sur une fausse piste ! Retournez d’où vous venez, les étrangers de votre espèce ne sont pas admis par ici !
A présent, l’extrémité de la lame dentelée perfore la glace tout en contournant Lord Tickle toujours à genou.
LORD TICKLE, implorant le ciel
Prends pitié, ô toi Seigneur, du pauvre pécheur que je suis !
LA VOIX DU DEMON, avec un timbre de voix caverneux
Vas donc rejoindre ta femme dans les profondeurs de la Laguna !
LORD TICKLE, toujours à genou, implorant le ciel
Que ta volonté soit faite, ô toi Seigneur !
LA VOIX DU DEMON, avec un timbre de voix caverneux
Hors de ma vue, infâme créature !
La glace sur laquelle repose Lord Tickle se fend. Ce dernier est emporté sous les eaux du lac
SYLVESTRE
Te voilà avec un mort de plus sur la conscience, Moustique.
JIMMY
Bon débarras !
LE COMTE, qui fait toujours tremper ses pieds dans la marmite
Apportez-moi une serviette, Sylvestre !
SYLVESTRE
C’est tout l’effet que cela vous fait, Comte ? Rendez-vous compte, nous avons deux victimes à présent.
LE COMTE
Que voulez-vous que je vous chante ? Qu’ils aillent au Diable tous les deux ! Alors, elle vient cette serviette ?
JIMMY
Tout de suite, my lord !
LE COMTE
Retirez-lui ces menottes, Monsieur Sylvestre !
SYLVESTRE
Pas question !
LORD TICKLE
Retirez-lui ses menottes !
SYLVESTRE
Désolé.
LA VOIX DU DEMON, avec un timbre de voix caverneux
Retire-lui les menottes, petit père, je dois m’occuper de lui !
SYLVESTRE
Qui est là ?
LA VOIX DU DEMON, pousse un énorme cri
Tu as deux secondes pour agir.
SYLVESTRE
Du calme, Seigneur, du calme ! (Il retire les menottes) Voilà qui est fait !
LA VOIX DU DEMON
Maintenant, assieds-toi, petit père ! Quant à toi, Moustique, tu as entendu ce que t’as dit le vieux fossile ? Va lui chercher sa serviette !
JIMMY
Oh, ce que j’adore lorsqu’on me violente ainsi verbalement ! Encore !
LA VOIX DU DEMON, hurle
Je n’ai pas l’intention de passer la nuit ici. Presse-toi, andouille !
JIMMY
J’adore ! J’adore !
Il ouvre son sac à dos
LA VOIX DU DEMON
Bon débarras !
La glace sur laquelle repose Jimmy se fend. Ce dernier est emporté sous les eaux du lac
SYLVESTRE, sort un mouchoir de sa poche
Pauvre Moustique !
LA VOIX DU DEMON
Qu’il aille au Diable !
LE COMTE, se blottit dans les bras de l’Amiral
Cette voix me file la chair de poule, Amiral. Levons le camp !
L’AMIRAL BYRD
Pas question de s’en aller ! Nous devons attendre Roberto.
LE COMTE
Que croyez-vous ? Il y a belle lurette qu’il s’est enfui, le bougre !
SYLVESTRE, les oreilles collés contre la glace
Silence, j’entends venir ses pas ! Il n’est pas tout seul.
LE COMTE, le saisit par les fesses
Je vais lui mettre mon poing dans la figure à cet idiot !
La lune disparaît au même instant. Nos amis se retrouvent dans le noir. On Aperçoit seulement leur silhouette.
FIN DU PROLOGUE
-------------
ACTE 1 / SCENE 1
ROBERTO, LA SEGNORITA NOHORA, LE COMTE, SYLVESTRE, L’AMIRAL BYRD, LE DEMON,
LA SEGNORITA NOHORA, surgit sur les épaules de Roberto
J’aime me promener sur la Lagune par un beau soir de clair de lune !
ROBERTO, essoufflé
Tu parles ! C’est loin d’être une promenade de santé ! Avec tous ces trous dans la glace, c’est au fond du lac qu’on va finir.
LA SEGNORITA NOHORA
Oh, oui ! Plus de sensation encore ! Toujours plus haut ! Toujours plus beau !
ROBERTO
Cela suffit, Segnorita, je suis épuisé ! (Il la dépose à terre)
LA SEGNORITA NOHORA
Ne vous arrêtez pas en si bon chemin ! Nous sommes proche du but. Alors, quoi ? Monsieur ne va tout de même pas se dégonfler pour deux petits trous de rien du tout percés dans la glace ?
ROBERTO, a les jambes arquées
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, Segnorita, la lune s’est éclipsée. Je crains que nous ayons définitivement perdu la piste de Yann Hesse.
LA SEGNORITA NOHORA, lui saute au cou et l’embrasse
Embrasse-moi, idiot !
ROBERTO
Je vous demande pardon ?
LA SEGNORITA NOHORA
Tout de suite !
ROBERTO
Heu… comment dirais-je… ?
LA SEGNORITA NOHORA
Te quiero, Nino !
SYLVESTRE, allume une torche à ce moment-là qui éclaire l’endroit
Quand la louve n’est pas là, le rat danse !
Sylvestre a les pieds qui trempent dans la marmite
LA SEGNORITA NOHORA
Et la lumière fut !
ROBERTO
Mes jambes sont très lourdes… je vais m’asseoir un instant.
LA SEGNORITA NOHORA
Embrasse-moi, Nino !
SYLVESTRE
Et surtout, faites comme si nous n’étions pas là, les amoureux !
LA SEGNORITA NOHORA, pendue à son cou
Te quiero, te quiero, muchachos !
ROBERTO
C'est-à-dire que…
LA SEGNORITA NOHORA, pendue à son cou
Qu’attends-tu pour m’aimer, Nino !
SYLVESTRE
On va vous tenir la chandelle encore longtemps comme ça ? Ohé, les amoureux ! C’est à vous que je m’adresse !
ROBERTO, aperçois Sylvestre, le Comte et l’Amiral Byrd placés dans son dos
Mamma mia ! Je suis perdu !
LE COMTE
Je me demande ce que penserait Miss Maryl si elle le surprenait avec la Segnorita dans ses bras ?
L’AMIRAL BYRD
Laissez donc ce pauvre garçon vivre en paix ! Ah ! L’Amour, toujours l’Amour, encore l’Amour !
SYLVESTRE
De toute façon, Miss Maryl s’est fait la malle !
ROBERTO
Comment, elle n’est pas avec vous ?
LE COMTE
Votre chère et tendre dulcinée n’a pas voulu se joindre à cette promenade nocturne.
SYLVESTRE
A sa place, j’en aurai fait autant.
ROBERTO
Qu’insinuez-vous par là, Sylvestre ?
SYLVESTRE
Je n’insinue rien du tout, je constate.
ROBERTO
Vous cherchez à semer le trouble entre elle et moi, c’est bien cela ?
Mon Dieu, que vais-je devenir sans elle ?
LA VOIX DU DEMON, avec un timbre de voix caverneux
Les prétendantes ne manquent pas, beau gosse !
ROBERTO
Ne vous moquez pas de moi, Sylvestre.
SYLVESTRE
Je n’ai rien dit du tout.
LA VOIX DU DEMON
Je vous punirai pour m’avoir défié !
LA SEGNORITA NOHORA
C’est bien ce que je pensais. Trop tard, mes amis, nous sommes tombés dans les filets du démon !
LE COMTE, saute dans les bras de Sylvestre
Sauve qui peut !
Soudain, la glace sur laquelle nos amis reposent se soulève, puis tourne lentement comme une soucoupe.
FIN DE LA SCENE 1
-------------------
ACTE 1 / SCENE 2
ROBERTO, LA SEGNORITA NOHORA (sous les traits de Sueer Nohoranina), LE COMTE, SYLVESTRE, L’AMIRAL BYRD, LE DEMON, BENOÎT PICARDI
ROBERTO
Je peux savoir ce qui se passe ici exactement ?
LA SEGNORITA NOHORA
Vos amis ont réveillé la colère du démon.
LE COMTE
Non d’une pipe ! Je commence à avoir le tournis !
La soucoupe tourne un peu plus vite
L’AMIRAL BYRD
De ma vie je n’ai connu pareille sensation ! C’est formidable !
LE COMTE empoigne Sylvestre
Où est le Micro Téléportateur Véhiculaire, Sylvestre ?
SYLVESTRE
Je l’ignore, Majesté.
ROBERTO
Ce n’est pas vous qui l’avez ?
SYLVESTRE
N’êtes-vous pas censé le porter en pendentif ?
ROBERTO
Mon dieu, je l’ai perdu ! Tout est fichu ! Nous sommes bloqués ici, mes amis.
LE COMTE, lui tire l’oreille
Vous Nous avez fourré dans un sacré pétrin, bougre d’âne ! Le MTV était notre seule chance de salut ! Qu’allons-nous devenir ?
LA VOIX DU DEMON
Vous allez agonir au fond du lac !
Pris de panique, le Comte se blottit dans les bras de Sylvestre.
La glace sur laquelle nos amis reposent cesse de tourner.
LA SEGNORITA NOHORA, fait plusieurs tours sur elle-même, puis prend l’apparence de Super Nohoranina
Voilà bien longtemps que j’attendais ce jour ! A nous deux, Démon ! Montre-toi !
L’AMIRAL BYRD, SYLVESTRE, LE COMTE, ROBERTO, ensemble
Super Nohoranina !
LA SEGNORITA NOHORA, sous les traits de Super Nohoranina
Salue la compagnie ! J’espère que je ne vous ai pas trop manqué ?
L’AMIRAL BYRD, s’agenouille à ses pieds pour lui faire le baisemain
« Si votre ramage ressemble à votre plumage… »
LA SEGNORITA NOHORA, le repousse
Désolée, Gringo, le moment est mal choisi pour les galipettes. Je dois me livrer à un combat sans merci avec le démon. Nous remettrons cela plus tard.
LE DEMON, apparaît
Je t’avais dit de ne plus jamais remettre les pieds ici, Paon !
LA SEGNORITA NOHORA
Le temps est venu pour moi de venger mes frères.
LE DEMON
Est-ce ma faute si l’avidité les a rendu cupide ?
LA SEGNORITA NOHORA
Tu les as massacré pour quelques pièces d’or.
LE DEMON
Ils travaillaient à la solde des conquistadores. Ils avaient vendu leur âme au Diable ! Mon devoir était de les arrêter avant qu’il n’assèche le lac.
ROBERTO, se place devant le démon
Je vous préviens… si jamais vous touchez à une seule de ses plumes…
LE DEMON, souffle très fort sur Roberto et le fait tomber
Pousse-toi, minus !
LA SEGNORITA NOHORA, bondit sur le démon et le griffe au visage
Fais ta prière, Démon !
La glace se brise sous les pieds du démon qui emporte Nohoranina avec lui sous l’eau du lac
FIN DE LA SCENE 2
-------------------
ACTE 1 / SCENE 3
ROBERTO, LA SEGNORITA NOHORA, LE COMTE, SYLVESTRE, L’AMIRAL BYRD, LE DEMON,
BENOÎT PICARDI
Peu après une montgolfière surgit du ciel...
BENOÎT PICARDI, à bord de la nacelle
Attention, Mesdames et Messieurs, j'arrive ! Ecartez-vous du passage, je vous prie, la « Renaissance » va se poser !
La montgolfière se pose en catastrophe sur la glace
BENOÎT PICARDI, sort de la nacelle
Vingt dieux ! Il fait drôlement nuit par ici ! Bonsoir, tout le monde !
SYLVESTRE
Ca par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous, Benoît Picardi ?
BENOÎT PICARDI
Je vous dérange, peut-être ?
ROBERTO
Benoît Picardi, le célèbre aérostier ! Décidément, vous tombez toujours au bon moment.
BENOÎT PICARDI
Si ma mémoire est bonne, c’est la seconde fois que je vous surprends sur la glace, Robert de Casal.
ROBERTO
Roberto, pour les intimes !
BENOÎT PICARDI
J’ai décidé de reprendre la course « Au Gré du vent », Messieurs !
LE COMTE, s’agenouille devant benoît
C’est le ciel qui vous envoie, Benoît !
BENOÎT PICARDI
Comment va Monsieur le Comte de la Bouche-En-Biais ?
LE COMTE, grimpe dans la nacelle
Partons sur le champ !
BENOÎT PICARDI
Un instant !
L’AMIRAL BYRD
Cette fois-ci, vous ne partirez pas sans moi, mon ami. Je ne tiens pas à moisir dans ce trou perdu.
BENOÎT PICARDI
Ravi de vous retrouver, Amiral Byrd ! Fini l’hibernation ?
L’AMIRAL BYRD
Eh bien, je vais vous avouer quelque chose : je ne peux plus me passer de la civilisation. J’ai parcouru ce monde à pied de long en large depuis notre dernière rencontre. J’y ai fait des rencontres fantastiques. Le monde est beau, le monde est fou !
BENOÎT PICARDI
Vous avez tout de même manqué le meilleur à bord de la « Renaissance », avec vue imprenable sur de vastes contrées. Le voyage que nous avons effectué avec Roberto et ses amis tout là-haut dans les cieux nous a entraîné dans de prodigieuses péripéties par « delà et là pour » !
SYLVESTRE
Je garde surtout en mémoire notre aventure en Australie. J’ai y ai appris, entre autre, la technique du renfilage. Ainsi, j’ai pu retrouver la piste de Roberto.
ROBERTO
Mais pas celle de Yann Hesse.
BENOÎT PICARDI
J’en connais un qui a dû drôlement bien s’éclater au coté de la fille du chef aborigène.
SYLVESTRE
Attention à ce que vous allez dire, Benoît.
LE COMTE
Il serait préférable pour vous de ne pas remuer le couteau dans la plaie… si vous voyez ce que je veux dire.
BENOÎT PICARDI
Pas exactement.
SYLVESTRE, prend Benoît par le bras et l’entraîne jusqu’à la nacelle
Et si on mettait les bouts, mon ami. Hein ? Qu’en dites-vous ?
BENOÎT PICARDI
Je crains que cela ne soit possible.
SYLVESTRE
Impossible, pas français !
BENOÎT PICARDI
C'est-à-dire que je n’ai pas de bouteille d’hélium de remplacement. Elle n’a pas été larguée au bon endroit, voyez-vous.
SYLVESTRE
En êtes-vous vraiment certain ? (Il se dirige vers son gros sac à dos pour en extraire une bouteille d’hélium) Ce ne serait pas cette bouteille par hasard ?
L’AMIRAL BYRD
Vous êtes vraiment formidable, Monsieur Sylvestre !
SYLVESTRE
Heureusement que je pense à tout !
BENOÎT PICARDI, se saisit de la bouteille, puis rentre dans la nacelle
Préparez-vous à embarquer, compagnons !
ROBERTO, se saisit de la corde d’amarrage
Je m’occupe de la corde d’amarrage.
Soudain la lumière ambiante s'éteint et cède sa place à une
lumière Stroboscopique. Sylvestre et le Comte sont pris de tremblement.
SYLVESTRE, gesticule dans tous les sens
Que se passe-t-il ? Je ne sens plus mon corps !
LE COMTE
Moi non plus.
Tous deux disparaissent de l’endroit comme par l’effet d’une baguette magique.
FIN DE LA SCENE 3
---------------
EPILOGUE
ROBERTO, LA SEGNORITA NOHORA, L’AMIRAL BYRD, JIMMY, LE DEMON, BENOÎT PICARDI
Benoît gonfle le ballon pendant ce temps-là.
L’AMIRAL BYRD
Que s’est-il passé au juste ?
ROBERTO
Je me suis fait berner, voilà tout !
L’AMIRAL BYRD
Autrement dit, l’un deux possédait le Micro Téléportateur Véhiculaire.
ROBERTO
On ne peut rien vous cacher, Amiral.
LA SEGNORITA NOHORA, sort la tête de l’eau
Aidez-moi à sortir de l’eau, mon mignon.
ROBERTO
La Segnorita a besoin d’un coup de main. (Il remet la corde d’amarrage à l’Amiral) Prenez la corde, Amiral, et surtout, ne la lâchez pas ! (Après quoi il accourt au devant de la Segnorita et l’aide à sortir de l’eau) le démon n’est pas avec vous, Nohora ?
LA SEGNORITA NOHORA, sort de l’eau
J’en ai fait mon affaire.
L’AMIRAL BYRD
Content de vous savoir en vie, Segnorita ! (Il lui fait le baisemain) Nous allons pouvoir reprendre notre charmante conversation, qu’en dites-vous ? (Il s’agenouille) « Si votre ramage ressemble à votre plumage… »
LA SEGNORITA NOHORA, aperçoit la montgolfière
Je peux savoir ce que cette montgolfière fait ici ? Qui est ce monsieur à l’intérieur ?
ROBERTO, reprend la corde d’amarrage
Il s’agit de Benoît Picardi, le célèbre aérostier suisse, aux commandes de la Renaissance.
BENOÎT PICARDI, finit de gonfler la montgolfière
Nous allons bientôt larguer les amarres, mes amis ! Tiens ! Mais où sont passés vos deux compères, Roberto ?
ROBERTO
Ils se sont télé portés jusqu’aux confins de la galaxie.
BENOÎT PICARDI
Télé portés, dites-vous ?
ROBERTO
Et ceci, grâce à la pyramide de cristal que l’un d’entre eux m’avait subtilisé au passage. Il n’a pas fini de m’entendre celui-là !
BENOÎT PICARDI
Je ne saisis pas bien.
ROBERTO
Je vous expliquerai tout ça une fois que nous aurons décollé. (Puis il tend sa main à l’Amiral resté à genou) Debout, Amiral ! Ce n’est pas le moment de faire la prière.
LA SEGNORITA NOHORA, rentre dans la nacelle
Enchantée de faire votre connaissance, Benoît ! Je suis la Segnorita Nohora. Où comptez-vous aller ?
BENOÎT PICARDI
Je l’ignore.
LA SEGNORITA NOHORA
Vous pouvez me déposer à Bogota ?
BENOÎT PICARDI
Tout dépendra de la manière dont le vent soufflera, ma belle perruche !
LA SEGNORITA NOHORA
Vous faites sans doute allusion aux plumes que je porte sur la tête. Décidément, personne ne sait faire la différence entre une perruche et un paon.
BENOÎT PICARDI
Je présume que vous êtes colombienne ?
LA SEGNORITA NOHORA
Alors, comme ça, vous êtes suisse. (Un temps) Ce n’est pas trop difficile à manier une montgolfière ?
BENOÎT PICARDI
La mienne se laisse aller au gré du vent.
ROBERTO
Vous êtes prêt pour effectuer votre premier baptême de l’air, Amiral Byrd ? Après vous !
L’Amiral rentre dans la montgolfière, suivi de Roberto
BENOÎT PICARDI
Larguez les amarres !
Après quoi la montgolfière décolle…
ROBERTO
Dites, Benoît, quoi de neuf, depuis l’autre jour ?
BENOÎT PICARDI
Ces jours-ci, la presse mondiale ne parle plus que de l’héritage du prince du Hameau.
ROBERTO
L’héritage ?
BENOÎT PICARDI
Comment se fait-il que Miss Maryl ne soit pas du voyage ?
SYLVESTRE
Mademoiselle a renoncé à l’aventure. Enfin, bref ! Vous parliez d’un héritage ?
BENOÎT PICARDI
Je vais finir par en apprendre des choses à votre sujet, bon prince !
Après quoi la montgolfière disparaît rapidement dans le ciel…
FIN DE L’EPILOGUE
FIN DU 81-ième épisode
Affaire à suivre dans le 82ième épisode intitulé :
« L’Auberge du Toréador »
CLIQUEZ SUR CE LIEN ET DECOUVREZ EN LECTURE L'EPISODE 81 (Deuxième partie) AVEC DES iLLUSTRATIONS:
http://emiliencasali.populus.ch/>CLIQUEZ SUR LE LIEN POUR ENTRER DANS LE WEB SITE DE L'AUTEUR : EMILIEN CASALI
|
(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le
7.09.2021
-
Déjà 4045 visites sur ce site!
|
|