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ROBERTO VOUS...

 

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STATION UNIVERCYBER et OPHELIE !

Titre : LES AVENTURES FANTASTIQUES DE ROBERTO  
 
Dans 
 
« Station Univercyber »  
(41ième épisode) 
 
Roberto 
Miss Maryl  
Le Professeur Fox 
Ludmila Udinov 
Le Comte de la Bouche-En-Biais 
Mamouzelle 
Sylvestre (le Facteur) 
 
Premier Lieu : « Auberge de la Licorne » (dans le Midi de la France) 
Second Lieu : « Station Univercyber » (quelque part sur le sol de Mars) 
 
EPISODE 41 : « STATION UNIVERCYBER » (2000)  
Deuxième partie de la pièce « Destination Mars » (7 personnages) 
 
 
CLIQUEZ SUR LE LIEN POUR DECOUVRIR L'épisode 40 (Destination Mars (PREMIERE PARTIE) - PIECE EN LECTURE avec des photos du spectacle mis en scène par l'auteur Emilien Casali en 1999 au théâtre Gérard Philippe de Montpellier (France) 
 
 
Auteur : Casali émilien  
Genre: Comédie 
 
PROTECTION SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques) - dépôt d'enregistrement 
 
Contact : Emilien CASALI– (France) 
e-mail casali-emilien1@orange.fr 
 
 
http://emiliencasali.populus.ch/ 
http://biblioscolaire.populus.ch/ 
http://compballadins.populus.ch/ 
 
 
PROLOGUE 
 
 
Roberto / Ludmila Udinov / Sylvestre. 
 
L’action se déroule dans la station Univercyber quelque part sur Mars… 
 
LUDMILA :(fait son retour sur les épaules de Roberto)-Oh oui ! Oh oui ! Toujours plus loin ! Toujours plus loin ! Toujours plus haut !  
ROBERTO :(Essoufflé)-Je n'en peux plus, Ludmila ! Je n'en peu plus, je n'en peu plus !  
 
LUDMILA :-Saturne cristallise mon âme tout entière ! Je me sens revivre pour l'éternité ! 
 
ROBERTO :-Cela suffit pour aujourd'hui ! (Il la dépose à terre)  
 
LUDMILA :-Que se passe-t-il, "Robo" ? Pourquoi t'arrêtes-tu en si bon chemin ? 
 
Roberto: (a les jambes arquées)-Je vous signale, ma chère, que vous avez parcouru tout le voyage sur mon dos; je suis épuisé !  
 
LUDMILA :-Fais-moi découvrir le baiser de la passion immédiatement ! 
 
ROBERTO :-Je vous demande pardon ? 
 
LUDMILA :-C'est le sport favori des habitants de votre terre, m'a-t-on dit !? 
 
ROBERTO :-Je regrette... je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler. Et maintenant, si vous voulez bien m'excusez, je vais aller prendre une douche. 
 
LUDMILA :-Il n'est pas question que tu te défiles ! (Elle presse deux fois sur son vaporisateur en direction de Roberto et l'immobilise) Maintenant, dépêche-toi de m'embrasser sur la lèvre ! 
 
Soudain la lumière ambiante s'éteint, puis cède sa place à une lumière stroboscopique... 
 
Sylvestre: (apparaît à ce moment-là comme par l'effet d'une baguette magique)-Bon sang ! Que se passe-t-il ? Je ne contrôle plus mon corps ! (Puis) Mais que s'est-il passé ? Où suis-je ? (Il remarque Roberto, toujours immobile) Ca, par exemple ! Ne me dites pas que c'est lui ! ? Ce n’est pas la peine de retirer votre masque, je vous ai reconnu, Roberto ? (Ille serre dans ses bras) Comment va monsieur le justicier ? Eh bé, voilà un bail qu'on ne s'était pas vu ! Ca doit remonter à janvier dernier... c'était en Ecosse, si ma mémoire est bonne. Miss Maryl se porte bien ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Vous avez perdu votre langue ? 
 
LUDMILA :(qui, jusque-là, ne disait rien)-Eh bien, qu'attends-tu pour me faire le baiser de la passion ? (Ludmila a toujours les yeux fermés) 
 
SYLVESTRE :-Ca, par exemple !... La Sainte Vierge qui vient d'apparaître ! 
 
LUDMILA :-Approche-toi, "Terrien" ! 
 
SYLVESTRE : (s'approche de Ludmila et s'agenouille) -Je vous jure que je ne boirai plus d'alcool, ma mère ! 
 
LUDMILA :-Embrasse-moi ! 
 
SYLVESTRE : (l'embrasse sur les pieds)- Je vous aime, ma mère, je vous aime ! Ne me punissez pas ! 
 
LUDMILA :-Oh ! que j'aime ça, que j'aime ça, que j'aime ça ! ! A présent, relève-toi et embrasse-moi sur les lèvres ! 
 
SYLVESTRE :-Vous ne pouvez pas me demander cela, ma mère ?  
 
LUDMILA :-Presse-toi, voyons ! 
 
SYLVESTRE :-C'est vous qui l'aurez voulu, ma mère ! (Puis il l'embrasse délicatement) 
 
LUDMILA :(ouvre les yeux)-Mais tu n'es pas "Robo" ! Qui es-tu ?  
 
SYLVESTRE :-Eh bien non, je ne suis pas "Rambo" le héros musclé de ses _âmes ! Et alors ? je n'ai pas le droit d'exister. 
 
LUDMILA :-Tu embrasses si bien ! 
 
SYLVESTRE :-Voyez-vous, ma mère... moi, je suis à la fois intellectuel et à la fois spirituel... 
 
LUDMILA :-Quel est ton prénom, "Terrien" ? 
 
SYLVESTRE :-Sylvestre ! Pour vous servir, ma bonne mère ! 
 
LUDMILA :-Suis-moi ! (Elle l'entraîne par le bras) 
 
Fin du prologue 
 
 
 
--------------¬ 
 
 
Acte 1 / Scène 1 
 
Roberto / Le Comte / Sylvestre / Ludmila Udinov 
ROBERTO :-Serait-ce vous, monsieur Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE : (ressurgit)-Monsieur Roberto a retrouvé sa langue, dirait-on ? 
 
ROBERTO :-Où comptiez-vous aller ainsi ? 
 
LUDMILA :(ressurgit à son tour)-Cela ne te regarde pas, "Robo" ! Laisse-le tranquille ! 
 
ROBERTO :-Attendez, Facteur ! J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer ! 
 
SYLVESTRE :-Désolé, "Rambo", mais j'ai rendez-vous au parloir avec la Sainte Vierge. 
 
ROBERTO :-J'ai retrouvé monsieur le Comte ! 
 
SYLVESTRE :-C'est ça, saluez le Comte de la Bouche-En-Biéééé de ma part !  
 
LE COMTE : (entre à ce moment-là, retenant  
Sylvestre par le col)-De la Bouche-En-Biais, Sylvestre ! De la Bouche-en-Biais, en Biais, Biais, Biais ! ! Ce n'est pourtant pas difficile à prononcer ! 
 
SYLVESTRE :-Monsieur le Comte de la Bouche-en-Biais se porte à merveille ? 
 
LE COMTE :-J'espère que vous n'êtes pas venu sur Mars dans le but de propager des balivernes sur mon compte ? 
 
ROBERTO :-Soyez le bienvenue à la "Station Univercyber", Monsieur Sylvestre, située à plusieurs millions d'années lumières de la Terre. 
 
SYLVESTRE :-Sans blague ! 
 
LA VOIX DE LUDMILA :-Eh bien, Sylvestre, qu'attends-tu pour venir ? 
 
SYLVESTRE :-J'arrive, ma bonne mère, j'arrive ! 
 
ROBERTO :-Navré de devoir vous l'apprendre, mon ami, mais tout comme Miss Maryl, le Comte et moi-même, vous avez été kidnappé.  
 
SYLVESTRE :-Je regrette, messieurs... mais je ne dois pas faire attendre la "Marie" ! 
 
LE COMTE :-Vous ne quitterez pas ce lieu, tant que vous ne m'aurez pas donné des nouvelles de Lucie, ma future épouse. Sylves:-Depuis votre départ, elle passe toutes ses journées à la fondation des orphelins. 
 
LE COMTE :-Vous mentez très mal, Sylvestre. 
 
SYLVESTRE :-A vrai dire, depuis votre départ, elle passe toutes ses journées avec son amant ! 
 
LE COMTE :-Nom d'une pipe ! Je le savais bien ! je le savais bien ! La garce ! Je vais l'égorger ! 
 
 
SYLVESTRE : (Il sort une bouteille de vin de sa sacoche et la remet au Comte)-Avant dégorger qui que ce soit, monsieur le Comte, permettez-moi de vous remettre ceci ! 
 
LE COMTE :-Par Saturne ! Que vois-je ?  
Du "Champinelle" ! Viens dans mes bras, compagnon d'infortune ! Donne-moi une raison de vivre en ce monde, une raison de me venger; aide-moi à retrouver mon honneur ! 
 
LUDMILA :(grimpe sur le dos de Sylvestre)-J'ordonne qu'on y aille sur le champ ! 
 
SYLVESTRE :-Que se passe-t-il, ma mère ? Que faites-vous ?  
 
LUDMILA :-Emporte-moi loin d'ici, Sylvestre ! Fais-moi connaître la passion dévorante ! Va et ne te pose point de questions, je te guiderai ! 
 
SYLVESTRE :-C'est vous qui l'aurez voulu, ma petite mère. (Il quitte les lieux rapidement avec Ludmila sur son dos) 
 
 
Fin de la Scène 1 
 
 
----------------- 
 
 
Acte 1 / Scène 2 
 
Roberto / Le Comte / Mamouzelle 
 
ROBERTO : (s'apprête à quitter les lieux, les jambes arquées) -Quant à moi, Christophe Rodolphe David, j'en passe et des meilleurs, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne journée !  
 
Le Comte: (la bouteille en main)-Vous vous défiler... c’est bien cela ? 
 
ROBERTO :(les jambes arquées)-Je vais prendre une douche. 
 
LE COMTE :-Vous ne prendrez pas de douche tant que vous ne m’aurez pas donné des nouvelles de Lucie. 
 
ROBERTO :(les jambes arquées)- Que cela vous rassure, Comte, elle se porte à merveille !  
LE COMTE :-Mais encore ? 
 
ROBERTO :(les jambes arquées)- Voilà tout ! 
LE COMTE :-Pour quelqu'un qui fréquente Lucie régulièrement,"Voilà tout" me semble un peu léger comme réponse.  
 
ROBERTO :(jambes arquées)-Qu'insinuez-vous par là ? 
 
LE COMTE :-Vous ne voyez vraiment pas de quoi je veux parler ? Faut-il que je vous rafraîchisse la mémoire ? N'est-ce pas vous que j'ai surpris à maintes reprises dans les bras de Lucie ? 
 
ROBERTO :(les jambes arquées)-A vrai dire... deux fois seulement. 
 
 
LE COMTE :-Deux fois de trop ! M'entendez-vous ? 
ROBERTO :(les jambes arquées)-Quoiqu'il en soit, j'ai cessé d'être son amant. 
 
LE COMTE :-Vous avez cessé d'être son amant. 
Comment se fait-il ?  
 
ROBERTO :(les jambes arquées)-C'est à dire qu'il y a un autre homme dans sa vie, à présent. 
 
LE COMTE :-Qui est-ce ? 
 
ROBERTO :(les jambes arquées)-En toute logique, il doit l'épouser prochainement... 
 
Le Comte: (secoue Roberto)-Je veux connaître le nom de cet idiot immédiatement ! M'entendez-vous ? 
ROBERTO :(les jambes arquées) Après quoi, tous deux partirons en voyage de noces en Tanzanie. 
 
LE COMTE :-Cet idiot ne perd rien pour attendre; je vais lui botter les  
fesses ! Qui est-ce ? 
 
ROBERTO :(pointe son doigt en direction du Comte)-Je crois bien qu'il est en face de moi ? ! 
LE COMTE :-II est ici ? Cela tombe bien ! Ne vous retournez pas ! Faites comme s'il n'était pas là... je vais lui faire sa fête. 
Soudain la lumière ambiante s'éteint pour céder sa place à une lumière stroboscopique... Mamouzelle réapparaît... 
 
MAMOUZELLE :(tient une cocotte minute en main)-Bon sang ! Que se passe-t-il ? Je ne contrôle plus mon corps ! (Elle aperçoit le Comte et Roberto) Tiens ! Tient ! Roberto a retrouvé le Comte. 
 
LE COMTE :-Ne lui répondez pas; je vais lui faire sa fête ! 
 
 
MAMOUZELLE :-On peut savoir ce qui se passe, ici ? 
 
LE COMTE :-Approchons-nous lentement de cette canaille.  
 
MAMOUZELLE :-Quelque chose ne va pas ? 
 
LE COMTE :-Reculons ! 
 
MAMOUZELLE :-C'est quand vous voulez ? 
 
LE COMTE :-Rapprochons-nous ! 
 
MAMOUZELLE :-Pourriez-vous me rendre un petit service, Messieurs ?  
 
LE COMTE :-Reculons ! 
 
MAMOUZELLE :-Si vous voyez mon mari, remettez-lui ceci. (Elle leur présente la cocotte minute) 
 
Le Comte: (bondit sur elle et la menace avec sa canne)-A l'abordage ! 
 
MAMOUZELLE :-Monsieur le Comte va bien ? 
LE COMTE :-Mamouzelle ? Mais où est passé l'autre idiot ? 
 
 
MAMOUZELLE :(remet la cocotte à Roberto)-Prenez cette cocotte avec 
toi. Roberto, je dois partir sur le champ ! Mon mari l'avait laissée sur le feu sans surveillance. (Elle remarque que Roberto a les jambes arquées) Qu'est-ce qui t'arrive, tu sors d'un rodéo ? 
 
LE COMTE :-Où est passée cette canaille,  
Mamouzelle ? Vous avez cinq secondes pour me répondre. 
 
MAMOUZELLE :-"Ophélie"(aie) vous a posé un lapin à vous aussi ? 
 
LE COMTE :-"Ophélie"(aie) ? "Ophélie"(aie) ? Est-cejjns ! _u'il s_ prénomme ? 
 
MAMOUZELLE :-Elle est partie changer la bougie de son moteur. Je l'attends toujours. 
 
ROBERTO : (pointe son doigt en direction du Comte)-II est en face de moi, Monsieur le Comte ! 
LE COMTE :-Reculons ! Cette fois, je vais le prendre par surprise. 
 
MAMOUZELLE :(quitte les lieux)-A un de ces quatre, messieurs !  
 
 
 
Fin de la Scène 2 
 
 
-------------- 
 
 
Acte 1 / Scène 3 
 
 
Personnages : Roberto / Le Comte / Ludmila / Sylvestre. 
 
LE COMTE :-Est-il encore là, Roberto ? 
 
ROBERTO :-Il est toujours en face de moi. 
Le Comte: (se retourne)-A l'abordage ! 
 
Pendant que le Comte se bat dans le vide contre personne, Roberto ouvre le couvercle de la cocotte minute, découvre une carotte à 11intérieur et la déguste lentement... 
 
LE COMTE :-Que faites-vous, Roberto ? Aidez-moi, voyons ! 
 
ROBERTO :(lui propose une carotte)-Monsieur le Comte désire manger une carotte ? 
 
LE COMTE :-Pas question que je mange de la carotte Martienne gonflée aux hormones ! 
 
ROBERTO :-Vous faites erreur... celle-ci est un pur produit "Bio" ! 
 
Elle provient de notre bonne vieille terre natale ! 
 
LE COMTE :(lui prend la carotte des mains)-Donnez-moi cette carotte, immédiatement ! (Il lui arrache la carotte des mains) Circulez à présent ! 
ROBERTO :-Bien. Je vais prendre ma douche. A plus tard ! (Il sort) 
 
LUDMILA :(surgit sur les épaules de Sylvestre)-Oh oui ! Oh oui ! Toujours plus loin ! Toujours plus loin ! Toujours plus haut ! 
 
SYLVESTRE : (essoufflé)-Terminus ! Tout le monde descend ! 
 
LUDMILA :-Encore un tour de manège ! Encore un tour de manège ! SYLVESTRE :-Vous me les gonflez, ma mère ! (Il la dépose à terre) 
 
LUDMILA :-Saturne cristallise mon âme tout entière ! ! (Ludmila est prise soudain d'un malaise) Oh ! ma tête ! Oh ! ma tête ! 
 
SYLVESTRE :-Un problème, ma mère ? 
 
LUDMILA :-Je ne me sens pas bien... (Ludmila s'évanouit)  
 
LE COMTE :-Vous tombez bien, Sylvestre. 
 
SYLVESTRE :(les jambes arquées)-En quoi puis-je vous être utile, 
Monsieur le Comte ? 
 
LE COMTE :-Vous allez m'aider à retrouver "Ophélie" (aie) ? 
 
SYLVESTRE :(les jambes arquées)-C'est qui ce Zèbre ?  
 
LE COMTE :-C'est l'idiot qui a enlevé ma Lucie ? 
 
SYLVESTRE :(les jambes arquées)-Avant de chercher qui que ce soit, 
 
j'aimerais bien manger quelque chose, monsieur le Comte. 
 
LE COMTE :-Vous n'avez toujours pas déjeuné ? 
 
SYLVESTRE :(les jambes arquées)-J'ai la dalle ! Je me farcirais bien une carotte bio ! 
 
LE COMTE :-Vous ne préfèreriez pas un repas plus consistant, mon ami ? 
 
SYLVESTRE :(les jambes arquées)-A cette heure-ci, je mangerais bien du canard... ou bien du lapin... ou bien... 
 
LE COMTE :-Ou bien du poulet ! 
 
SYLVESTRE :(les jambes arquées)-Oh oui ! Du poulet !... du poulet ! et de préférence, à l'Estragon ! Avec quelques olives autour. 
LE COMTE :(sort un sachet en poudre de sa poche et le remet à Sylvestre) Tenez, mon cher ! Voilà pour vous ! 
 
LE COMTE : (toujours)-Maintenant, trouvez-moi "Ophélie"(aie) ! Je le veux sain et sauf ! c'est compris ? (Il lui botte les fesses) 
 
SYLVESTRE :-Dites, monsieur le Comte... vous voulez bien m'échanger le sachet de soupe contre la carotte ? 
 
LE COMTE :-Qu'attendez-vous pour exécuter mes ordres ?  
 
SYLVESTRE :-Le sachet de soupe contre la carotte ! 
LE COMTE :-Suffit ou je t'étrangle, gibier de potence ! 
 
SYLVESTRE :-A vos ordres, mon colonel ! (Il sort rapidement) Une, deux, une, deux, une, deux... 
 
LUDMILA :(qu_ s'est relevée entre temps, masque les yeux du Comte avec ses mains)-Coucou, c'est moi ! A ton tour, maintenant ! 
 
LE COMTE :-Serait-ce vous, ma Lucie adorée ? 
LUDMILA :-Qui est Lucie ? 
 
LE COMTE :-Ah ! C’est vous, Ludmila ! Je m'excuse... je vous avais pris pour quelqu'un d'autre. 
 
LUDMILA :(lui réclame le baisemain)-Embrasse ma main, "Elvis" ! 
 
LE COMTE :-"Elvis" ? 
 
LUDMILA :-Crois-tu que je ne t'entends pas chanter sous la douche tous les soirs ? 
 
LE COMTE :-C'est fort possible. 
 
LUDMILA :-Crois-tu que je ne te vois pas rôder près de ma chambre, toutes les nuits ? 
 
LE COMTE :-Tout de même... 
 
LUDMILA :-Fais-moi faire le tour de Mars, Elvis !  
LE COMTE :-Je vous demande pardon ?  
 
LUDMILA :(grimpe sur son dos)-Allons-y sur le champ !  
 
LE COMTE :-Mais Où cela ? 
 
LUDMILA :-Va et ne te pose point de questions, je te guiderai ! 
 
(Tous deux quittent les lieux) 
 
Fin de la Scène 3 
 
 
 
------------ 
 
 
Acte 1 / Scène 4 
 
 
Le Professeur Fox / Miss Maryl / Sylvestre 
Le Professeur Fox : (entre, suivi de Miss Maryl)-C'est horrible ! Qu'a-t-elle fait là ? Ce n'est pas possible ! 
 
MISS MARYL :-Que s'est-il passé à la base du Professeur Huxley ? Pourquoi m'avez-vous interdit d'y aller, Professeur Fox ? 
 
LE PROFESSEUR FOX :-Trop tard ! Le mal a été fait; je vais malheureusement devoir mettre un terme à cette mission; Ludmila a fait capoter tous nos plans. Dans quelques heures je regagnerai le vaisseau spatial "Cyriel", et quitterai cette galaxie à tout jamais !  
 
MISS MARYL :-Vous comptez nous abandonner sur Mars, mes amis et moi ? 
 
LE PROFESSEUR FOX :-N'ayez crainte; je vais programmer le Micro-Téléportateur Véhiculaire pour qu'il vous renvoie sur terre sans dommage. Mais pour l'heure, il me faut impérativement neutraliser Ludmila avant que celle-ci n'aggrave son cas; vous n'avez pas idée de ce que ce monstre peut être capable. 
 
MISS MARYL :-Expliquez-vous clairement, Professeur ! 
 
LE PROFESSEUR FOX :-Je crois bien vous en avoir parlé ! ? Ludmila est atteinte d'une maladie incurable que l'on appelle sur notre planète: Ille Syndrome Passionnel Amoureux ! 
 
MISS MARYL :-C'est un remède indispensable sur notre terre pour la conservation humaine. 
 
LE PROFESSEUR FOX :-Chez nous, il en coûta la vie à 97% de notre population. 
 
MISS MARYL :-Vous voulez dire que sur les deux milles rescapés, il ne reste plus grand monde ? 
 
LE PROFESSEUR FOX :-Les bébés éprouvettes n'ont rien à voir dans cette histoire. Que racontez-vous là ? (À lui-même) Bien au contraire... s'il savait ce qui est advenu de leurs enfants, ceux-ci se retourneraient dans leur tombe !  
 
MISS MARYL :-Que viennent faire des bébés éprouvettes dans cette histoire ? 
 
LE PROFESSEUR FOX :-En vérité, ce sont eux les deux milles rescapés du cataclysme, tous étant issus d'une même souche génétique cloner à l'infini... Durant le drame qui détruisit intégralement notre planète, le Professeur Huxley s'enferma dans un abri anti atomique et conserva soigneusement ces progénitures embryonnaires dans un congélateur à bonne température, et n'en sortit que quelques années plus tard avec la ferme intention de repeupler la terre.  
 
LE PROFESSEUR FOX :(Toujours)-Seulement voilà, il n'y avait plus de femmes pour porter les embryons, alors il inventa "Grossessia", la machine à recréer la vie. 
 
MISS MARYL :-C'est une bien curieuse histoire ?! 
 
LE PROFESSEUR FOX :-La plupart des embryons furent atteints par les radiations nucléaires du scannerosol placé dans l'utérus de "Grossessia" et n'arrivèrent jamais à terme; quant aux survivants, nous fumes 150 et atteignîmes bientôt l'age adulte. Hélas, toutes les femmes étaient stériles; Alors le Professeur Huxley décida de procéder à l'insémination artificielle. C'est à ce moment-là qu'il injecta "Le Formulor", procédé qui allait dès lors révolutionner la science comme je vous l'expliquais au tout début de notre rencontre. 
 
SYLVESTRE :(les jambes arquées, fait son entrée, se lace près de Miss Maryl, sort une mitraillette de sa sacoche et la menace) -Surtout, ne bouge pas Ophélie (aïe) ou je te flingue !  
 
MISS MARYL :-Que faites-vous ici, Sylvestre ? 
 
LE PROFESSEUR FOX :-Le Micro Téléporteur Véhiculaire est à nouveau défaillant ! 
 
SYLVESTRE :-pas un geste "Zorro" ou je t'éclate la cervelle ! 
 
MISS MARYL :-Reposez cette arme, Sylvestre; c'est moi, Miss Maryl ! 
 
SYLVESTRE :-Et mon oeil ! Allez, les mains en l'air Ophélie (aïe) ! On va attendre gentiment l'arrivée de sa Majesté. 
 
MISS MARYL :(les bras levés)-Miss Charleen va bien ? 
 
SYLVESTRE :-Elle va bien. 
 
MISS MARYL :-Vous êtes retourné la voir en Ecosse ?  
 
SYLVESTRE :-Je l'ai larguée le mois dernier ! 
MISS MARYL :-Alors, comme ça, vous comptez vraiment quitter le Midi de la France. 
 
SYLVESTRE :-Une fois mon hélicoptère réparé, je me fais la belle à l'autre bout du monde ! 
MISS MARYL :-Vous comptez abandonner votre métier de facteur pour une retraite paisible en Australie ? 
 
SYLVESTRE :-J'en ai raz le bol de ce job ! Trop de contrainte ! Je veux profiter un peu des cocotiers... je veux de l'air pur ! Mais dites-moi, vous en savez des choses sur mon compte. 
 
MISS MARYL :-Et maintenant, me croyez-vous lorsque je vous dis que je suis Miss Maryl ? Ravie de vous retrouver, mon cher Sylvestre ! 
 
SYLVESTRE :(lui fait le baisemain)-Ca, par exemple ! Ne me dites pas que c'est vraiment vous, Miss Maryl ? Comment allez-vous, ma belle ? 
A ce moment-là, le Professeur Fox immobilise Sylvestre avec son vaporisateur. C'est alors que Miss Maryl est prise de tremblements... la lumière ambiante s'éteint et cède sa place à une lumière stroboscopique qui décompose tous les mouvements de Miss Maryl; celle-ci disparaît ensuite comme par l'effet d'une baguette magique... Elle vient d'être télé portée... 
 
 
Fin de la Scène 4 
 
 
----------------------- 
 
 
Acte 1 / Scène 5 
 
Le Professeur Fox / Sylvestre /  
Mamouzelle / Roberto / Le Comte. 
 
Sylvestre est immobile. 
 
MAMOUZELLE :-Ah ! Te voilà enfin, Ophélie (aïe) ! Ca fait une heure que je te cherche partout; je te rappelle que j'ai un avion à prendre et que je ne tiens pas à le manquer. Tu as réussi à changer la bougie du moteur ? (Elle prend le Professeur par le bras et l'entraîne vers la sortie) Dans ce cas, allons-y ! 
 
LE PROFESSEUR FOX :(se détache)-Désolé, "Terrienne", ce n'est pas marqué "Taxi" sur mon front ! 
 
MAMOUZELLE :-Cela commence à bien faire ! Que quelqu'un me retienne, sans quoi je pète les plombs !  
 
Roberto: (Qui mange une carotte, fait son entrée, les jambes arquées)-Un problème, Mamouzelle ? 
 
MAMOUZELLE :-Retiens-moi, Roberto; je vais pète les plombs !  
 
ROBERTO :-Que fais-tu ici ? Tu ne devais pas partir à New York ? 
 
MAMOUZELLE :-J'ai "Les boules", Roberto ! Ophélie (aïe) s'est mise en grève ! 
 
LE PROFESSEUR FOX :(se saisit de la la mitraillette de Sylvestre) 
-Nous sommes en danger, Roberto ! Il faut agir au plus vite ! Ludmila a tué le Professeur Huxley. 
 
MAMOUZELLE :-Voilà qu'elle nous fait de la paranoïa, maintenant ! Je vais péter les plombs ! Je vais péter les plombs ! 
 
ROBERTO :-Tout doux, Professeur, tout doux ! Posez cette arme ! Ce n'est pas un jouet. 
 
LE PROFESSEUR FOX :-Si nous n'intervenons pas rapidement, nous allons tous mourir, mon ami ! Ludmila vient de dérégler à l'instant même le Micro Téléportateur Véhiculaire... Vous avez une chance sur deux de rentrer sur terre. 
 
ROBERTO :-Comment est-ce possible ? 
 
MAMOUZELLE :-Eh bien, tant pis ! si c'est comme ça, j'irai à l'aéroport en Auto-stop ! 
Soudain Mamouzelle est prise de tremblements... Puis la lumière s'éteint et cède sa place à une lumière stroboscopique qui décompose tous les mouvements de Mamouzelle... Celle-ci disparaît ensuite comme par l'effet d'une baguette magique... 
 
LE COMTE : (entre, les jambes arquées; il tient une fleur de tournesol dans une main et dans l'autre un éventail)-Bonsoir, Messieurs ! La vie est belle ? 
 
ROBERTO :-Nous avons quelque chose d'important à vous communiquer, Monsieur le Comte. 
 
LE COMTE :-Vous ne trouvez pas qu'il fait très chaud, ce soir ? 
 
LE PROFESSEUR FOX :-Ludmila a augmenté la pression du chauffage central; elle veut faire exploser "Univercyber" !  
 
LE COMTE :-Vous voulez bien pointer votre jouet sur quelqu'un d'autre, mon ami. 
 
SYLVESTRE :(se saisit de la mitraillette)-A quoi tu joues, "Zorro" ? Rends-moi mon flingue ! 
 
LE PROFESSEUR FOX :-Désolé, "terrien", il me faut abattre le monstre. (Il se saisit de la mitraillette) 
 
ROBERTO :-Ne faites pas l'idiot, "Ophélie"(aie) ! Posez cette mitraillette ! 
 
LE COMTE :-C'était donc toi "Ophélie (aie) !  
Alors comme ça, tu as enlevé ma Lucie ? Où est-elle ? 
 
SYLVESTRE :-Laissez-moi lui régler son compte une fois pour toute, Monsieur le Comte ! (Sylvestre se met en garde comme un boxeur sur un ring en sautillant sur ses jambes) Viens donc par ici, Ophélie (aie) ! Viens ! Que je t'éclate la tête ! 
 
Le Comte et SYLVESTRE :(ensembles):-Viens donc par ici, Ophélie (aie) ! Viens ! Que je t'éclate la tête ! 
 
ROBERTO :-Calmez-vous, Messieurs ! 
 
LE PROFESSEUR FOX :-Je regrette... mais j'ai un devoir à accomplir... (Il quitte les lieux) 
Le Comte: (botte les fesses de Sylvestre)-Allez à sa poursuite, facteur ! C'est un ordre ! 
 
SYLVESTRE :(sautillant sur ses jambes) Je vais t'éclater la tête, Ophélie (aie) ! Je vais t'éclater la tête, Ophélie (aie) ! 
(Il part à la poursuite du Professeur Fox) 
 
 
ROBERTO :-N'y allez pas, Sylvestre, c'est trop dangereux ! (Il part à la poursuite de Sylvestre) 
 
 
Fin de la Scène 5 
 
 
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Acte 1 / Scène 6 
 
 
Ludmila / Le Comte / Le Professeur Fox / Roberto. 
 
LUDMILA :(entre; elle porte un voile le visage,):-Ah ! Mon beau Chevalier, comme je vous retrouve. 
LE COMTE : (à lui-même)-Voici venu le temps de la vengeance, Lucie ! (Il s'adresse à Ludmila) Je suis ravi de te retrouver, Oh toi, Ludmila, ma douce et tendre créature de rêve ! 
 
LUDMILA :-Je m'en suis venue vous offrir mon coeur et ma main.  
 
LE COMTE :-De grâce, retirez donc ce voile que je puisse vous contempler ! 
 
LUDMILA :-Plus tard, mon valeureux Chevalier ! Pour le moment, faîtes-moi un baiser moelleux sur la main. 
 
LE COMTE :(lui fait le baise main)-Maintenant, ma belle hirondelle, nous allons passer aux choses sérieuses... j'ai un présent de bon augure à t'offrir en signe d'amour. Veux-tu bien fermer les yeux ! (Il lui présente la bague) A présent, ouvre-les ! Voici le diamant qu'offrit Jules César à Cléopâtre ! 
 
LUDMILA :-Ouahou ! Quelle jolie bague !  
 
LE COMTE :-Cela mérite bien un baiser.  
 
LUDMILA :-Avant cela, il va falloir me passer la bague au doigt ! 
 
LE COMTE :-C'est un honneur pour moi que de te proclamer mienne ! (Il s'apprête à lui passer la bague au doigt) Diantre ! Quels ongles ! 
 
LUDMILA :-Eh bien, qu'attends-tu pour me passer la bague au doigt, mon beau Chevalier ? 
 
LE COMTE :-C'est que vos ongles sont si crochus, ma belle hirondelle ! 
 
LUDMILA :-Ainsi, une fois que tu seras à moi, je pourrais te gratter le dos. 
 
LE COMTE :-Quelle chance que Lucie soit loin d'ici ! 
 
LUDMILA :-Allons, presse-toi ! Passe-moi la bague au doigt, Humain ! 
 
LE COMTE :-Mais avant cela, il va falloir me gratter le dos !  
 
LUDMILA :-Avec plaisir, mon brave Chevalier ! (Elle retire son voile et se place dans son dos; son visage est celui d'un horrible saurien vert. Elle lui gratte le dos, puis elle lui gratte les épaules)-Maintenant, c'est au tour des épaules ! 
 
LE COMTE :-Oh oui, les épaules ! 
 
LUDMILA :-Et maintenant, le cou ! 
 
LE COMTE :-Ah ! Ah ! Ahahaaaa ! Je me sens revivre pour l'éternité !  
 
LUDMILA :(grimpe sur son dos et l'égorge)-AH ! AH ! AH ! AH ! Longue vie à toi, Monsieur le Comte et j'en passe ! 
 
Le Comte se débat tant bien que mal et finit à terre... Après quoi, Ludmila quitte les lieux. Le Comte est au sol et rampe; il va pour récupérer la bouteille de "Champinelle" qui est tombée de sa poche lors du combat, quant alors ressurgit Ludmila qui l'égorge sauvagement... 
 
La Séquence qui suit se déroule au ralenti... 
 
Le Professeur Fox entre, mitraillette en main, suivi de Roberto qui veut empêcher le professeur Fox de tirer sur Ludmila... Trop tard... le Professeur abat Ludmila.... 
 
Peu après, la lumière s'éteint et cède sa place à une lumière stroboscopique qui décompose chaque mouvement du corps... Le Professeur Fox et Ludmila disparaissent du lieu comme par l'effet d'une baguette magique... Puis le décor de la Station Univercyber cède sa place à celui de L'Auberge de la Licorne. Roberto et le Comte ont été télé-portés sur la terre en l'espace de quelques secondes... 
 
Fin de la scène 6 
 
Fin de l'Acte 1 
 
 
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EPILOGUE 
Roberto / Le Comte / Sylvestre 
 
De retour à l’Auberge de la Licorne… Peu de temps après. 
 
SYLVESTRE :(entre dans l’auberge)-“I’m singing in the rain, just singing in the rain, what a glory high sphere, I’m happy again!” 
 
ROBERTO :-Que faites-vous là, Monsieur Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE :-Ca, par exemple ! Ne me dites pas que c'est vous, Roberto ? Voilà deux trois moi que je vous cherche partout ! 
 
ROBERTO : -Comment avez-vous fait pour vous échapper de la Station Univercyber ? 
 
SYLVESTRE :-Je vous demande pardon ? 
 
ROBERTO : -Vous avez réussi à quitter Mars ; c’est super ! 
 
SYLVESTRE :-Qu'est-ce que vous me chantez là ? 
 
ROBERTO : -Grâce au Professeur Fox, vous êtes de retour parmi nous ! 
 
SYLVESTRE :-C'est qui ce Zèbre ? 
 
LE COMTE :(allongé)-Allez-vous-en, Sylvestre ! Laissez-moi dormir ! 
 
SYLVESTRE :-Monsieur le Comte et j'en passe se la coule douce ? 
 
LE COMTE :-Posez le courrier sur ma table de nuit, facteur ; je m'en occuperai à mon réveil ! 
 
SYLVESTRE :-C'est à dire que je ne distribue plus le courrier depuis un mois, Monsieur le Comte !  
 
LE COMTE :-Eh bien alors, pourquoi venez¬-vous m'importuner jusque dans ma chambre ?  
 
SYLVESTRE :- Je vous signale que nous sommes à l'Auberge de la Licorne, Monsieur le Comte Christophe Rodolphe, j'en passe et des meilleurs… que Mamouzelle est partie en auto-stop à New York, qu'Augustin l'aubergiste est allé garder les chèvres dans la montagne et que Mademoiselle Lucie, votre future épouse déguste en ce moment même une glace à la pistache sur le Mont Kilimandjaro en attendant désespérément la venue de son prince charmant !  
 
LE COMTE :-Lucie est partie en Tanzanie sans moi, dites-vous ? 
 
SYLVESTRE :(lui remet un billet d’avion)-Tenez, Majesté ! C’est pour vous. Il s’agit d’un aller simple via " Zanzibar". Dépêchez-vous d'aller la rejoindre avant qu'elle épouse l'autre idiot ! 
 
LE COMTE :-Qui donc voulez-vous qu'elle épouse en dehors de moi ?  
 
SYLVESTRE :-Je crois bien qu’il s’appelle Ophélie !? 
 
LE COMTE :-Ophélie (aïe) ! Ophélie (aïe) ! Espèce de saligaud ! Je m’en vais de ce pas lui botter les fesses ! (Il quitte les lieux);_Co1Tl1Tle dirait SYLVESTRE :-Comme dirait Mamouzelle : « Bon débarras ! » 
 
ROBERTO :-Alors, Comme ça, vous ne faites plus votre tournée matinale, mon cher Sylvestre ! 
 
SYLVESTRE :-C'est définitif, j'abandonne pour toujours le métier de facteur ! 
 
ROBERTO :-Sans blague ? 
 
SYLVESTRE :-J’en ai ma claque du Midi de la France ! Et maintenant, à moi l'air pure ! A moi les cocotiers ! A moi l'aventure !  
 
ROBERTO :-Vous allez beaucoup manquer aux habitants de Maison-Du-Bois Dorée ! 
 
SYLVESTRE :-Je crois qu’il est temps qu’on se casse de ce trou perdu ! (Il remet une lettre à Roberto) Tenez, Roberto ! Voici un billet doux que vous adresse cette charmante Miss Maryl. Je crois bien qu’elle vous attend à l’aéroport de Montpellier.  
 
ROBERTO :(lit le message)-Elle me propose de la rejoindre là-bas et qu’ensuite nous partions à Milwaukee. C’est au Etats-Unis, ça ! Quelle drôle d’idée ! 
 
SYLVESTRE :-Ca me brancherait bien d’aller fêter « Halloween » à Milwaukee, au bord du lac Michigan ? (Il entraîne Roberto par le bras) J'espère que vous n'avez pas trop le vertige ? 
 
ROBERTO :-Où m’entraînez-vous ainsi ? 
 
SYLVESTRE :-Je vais vous conduire à l’aéroport avec mon zingue !  
 
ROBERTO :-Ca y est ! Vous l'avez réparé ? 
SYLVESTRE :-J'ai installé un "Turbo" dans le moteur ! Attention ! Près à décoller pour une nouvelle aventure ! On va se la faire belle !  
 
Roberto et Sylvestre quittent les lieux. 
 
Fin de l'épisode 
 
FIN DU 41-ième épisode 
 
AFFAIRE A SUIVRE DANS LE 42-ième épisode intitulé : « LES SENTIERS DE LA LIBERTE » 
 
 
 
 
 
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